ASCENSION
Volume 4

M. Onishi est mort en tentant de porter secours à Mori. Ce dernier est marqué par ce drame, mais cela ne l’empêche pas de se fixer dorénavant un seul objectif : vivre pour la montagne et l’alpinisme. Il se lance à corps perdu dans ce but et quitte les études pour un petit boulot. Chaque yen économisé est là pour alimenter son budget montagne.

Deux ans plus tard, Kurosawa retrouve sa trace et lui propose d’entrer dans le club d’alpiniste Mountain 14, dirigé par un célèbre alpiniste, Yusuke Ninomiya. La carotte : le K2 tous frais payés ! Mais Mori, malgré la proposition alléchante, refuse car il ne conçoit pas la montagne autrement que seul.

Par legoffe, le 27 mars 2011

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Notre avis sur ASCENSION #4 – Volume 4

La poursuite de l’aventure nous montre un Mori plus que déterminé, qui sacrifie tout pour sa passion de la montagne, cherchant également des boulots qui lui permettent de s’entraîner physiquement tout en gagnant de l’argent. Si le jeune homme a changé, c’est aussi le cas de Kurosawa, qui présente un visage moins cynique. Tous deux ont (re)trouvé le chemin des cimes, pour le meilleur et pour le pire.

Deux graines viennent germer dans la tête du jeune héros. La première s’appelle “objectif K2”. Le deuxième plus haut sommet du Monde va titiller l’esprit du grimpeur, et notamment sa face est qui reste invaincue. Un objectif totalement irréaliste pour un garçon comme Mori, mais pourquoi – après tout – faudrait il toujours raconter des histoires réalistes ? La seconde graine, plus inattendue, est une femme qui va perturber Mori dans les desseins qu’il s’est fixés. Un sujet qui vient varier un peu le récit et éviter que le sujet soit totalement dédié à la montagne.

Ainsi, Kurosawa et Yumi – à leur façon – animent le livre par leur caractère. Si leurs agissements sont parfois critiquables, il faut reconnaître qu’ils donnent de la vivacité au récit et qu’ils bousculent le héros. C’est une bonne chose car Mori est toujours aussi effacé. Impossible de s’attacher à un garçon qui laisse si peu transparaître ses émotions. Il est d’une froideur incroyable, à la limite de l’autisme. C’est dommage car il empêche les lecteurs de totalement s’accaparer l’aventure alors que le livre est plaisant à suivre et que son rythme est bien construit. Nous sommes en tout cas curieux de voir où tout cela va mener Mori. Comme quoi, malgré sa personnalité peu attachante, le lecteur a envie de connaître la suite de ce manga dédié à la montagne et à l’escalade.

Par Legoffe, le 27 mars 2011

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