ASCENSION
Volume 3

Kurosawa espère bien avoir trouvé, avec Mori, un sujet de choix pour ses articles sur l’alpinisme. Il invite ainsi le jeune homme dans un chalet en pleine montagne, face à la chaîne du Yatsugatake.

A peine arrivé, Mori part se promener seul. C’est alors qu’une tempête se lève. Le gardien, très inquiet, prévient Kurosawa ainsi que les secours. Mais Mori, gelé, au lieu de redescendre, est irrémédiablement attiré par le sommet de la cime.

Par legoffe, le 28 février 2011

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Notre avis sur ASCENSION #3 – Volume 3

Avec ce nouvel épisode, nous passons des falaises d’escalade aux sommets enneigés. Place à l’alpinisme donc, même si – dans le cas présent – nous suivons une sortie que l’on qualifiera d’improvisée. Kurosawa et Ônishi partent, en effet, sur les traces du jeune prodige de la grimpe qu’ils voient mal s’en sortir face à la tempête de neige.

L’ambiance est rafraîchissante et spectaculaire. Les auteurs nous donnent le vertige et des frissons sur ces faces glacées des montagnes japonaises. Si tout n’est pas réaliste (je pense notamment à Mori affrontant les sommets sans équipement, dans un froid polaire), l’esprit d’engagement des alpinistes, lui, mérite bien d’être mis en avant. Cet épisode rappelle combien les ascensions sont enivrantes ; combien aussi cette passion peut être, parfois, dangereuse. Si l’on est bien préparé, le hasard, lui, peut toujours se mettre en travers du chemin.

Outre la mésaventure de Mori, nous découvrons aussi quel drame Kurosawa a vécu par le passé, drame qui l’a éloigné de la montagne jusqu’à présent. Des images poignantes et terribles qui vous feront frémir.

Ce nouveau tome est donc assez convaincant. Le lecteur y découvrira des scènes à grand spectacle, dans une montagne déchaînée. Celle-ci est d’autant plus impressionnante que les dessins sont réussis et très réalistes. Dommage, en revanche, que certains aspects du scénario manquent de crédibilité. D’accord, c’est un shonen, destiné à en “rajouter” un peu par rapport à la réalité, mais je ne suis pas certain que c’était nécessaire. Le récit aurait tout aussi bien pu nous captiver sans raconter des choses impossibles. Rien de rédhibitoire, toutefois, pour passer un bon moment et vous dépayser en ces temps d’hiver.

Par Legoffe, le 28 février 2011

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