ASCENSION
Volume 1

Le lycée Yokosuka Kita accueille un nouvel élève, Buntarô Mori. Ce dernier est si taciturne qu’il n’inspire guère la sympathie. Les professeurs y voient même là un nouveau cas social pour l’établissement.

Mais la vie de Mori va changer lorsqu’il va répondre au défi insensé d’un élève fan d’escalade. Ce dernier lui propose d’escalader le bâtiment scolaire, en échange de quoi il le laissera tranquille. Contre toute attente, Mori accepte et se lance, sans le moindre équipement, à l’assaut de la gouttière. Cela se finit heureusement bien. Le spectacle a fait sensation dans le lycée mais, surtout, un des professeurs chargé de la section escalade a tout de suite compris le potentiel incroyable de ce jeune. Il tente alors de le convaincre de se mettre à ce sport. Mori, lui, fait mine de refuser. Pourtant, il doit admettre que les sensations qu’il a éprouvées étaient incroyables : jamais il ne s’était senti si vivant.

Par legoffe, le 19 décembre 2010

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Notre avis sur ASCENSION #1 – Volume 1

Contrairement au Sommet des Dieux, de Taniguchi, ce nouveau manga dédié à l’escalade et à l’alpinisme est un pur shonen. Issu d’un roman de Jirô Nitta, il met en scène des lycéens transformés par ce sport extraordinaire. Tous les codes sont donc respectés : le jeune rebelle, la révélation personnelle, les filles attirées par le rebelle, l’amitié et la concurrence entre lycées, etc.

L’auteur nous fait entrer progressivement dans cet univers, via les murs d’escalade et la découverte de ce matériel. La première compétition de Mori est aussi l’occasion, outre de le révéler, d’expliquer certains mouvements athlétiques de la grimpe.

On peut donc saluer l’arriver d’un tel titre, dédié à une discipline encore trop méconnue du grand public malgré tout son intérêt.

En revanche, le titre reste perfectible. On regrettera notamment le manque de charisme du personnage principal. Mori joue parfaitement son rôle de gars antipathique ! Heureusement que le prof est un peu plus charismatique, ainsi qu’un autre élève, Miyamoto. C’est toutefois un peu dommage car cela se ressent sur le récit qui manque de fantaisie.

Par ailleurs, le sens inné de l’escalade de Mori est caricatural. Même une personne dotée de bonnes prédispositions ne pourrait réaliser naturellement ces prouesses ou faire ces gestes qui demandent tant d’heures de travail aux vrais grimpeurs. Mais bon, le shonen n’est pas souvent là pour tenir des propos réalistes. On ne tiendra donc pas trop rigueur au scénariste pour son choix extrême.

Les dessins, eux, sont de qualité. Sakamoto a un véritable souci du détail et cela devrait s’avérer une vraie force pour la suite, lorsque nous aurons affaire à plus de beaux paysages de montagne.

Voilà donc un titre qui pourrait être prometteur si l’auteur apporte un peu plus de gaieté à ses personnages. A suivre de près.

Par Legoffe, le 19 décembre 2010

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