ART DU CRIME (L')
Le Paradis de la Terreur

Paris, 1860. Le jeune Hyppolyte Beauchamp est un peintre doué et qui a de l’ambition. Il rêve de conquerir Monmartre grâce à ses peintures. Son ami d’enfance, Maxime de Champigny, un riche héritier l’accueille et lui vient en aide.Il essaye de le faire connaitre, mais les débuts sont difficiles. Les peintures d’Hyppolyte n’interessent personne. Le jeune peintre sent le désespoir le gagner, mais son ami lui redonne espoir. Ensemble, ils vont boire plus que de raison dans un troquet. Lorsqu’ils le quittent, trois malfrats les attaquent. Maxime demande à Hyppolyte de s’enfuir pendant qu’il s’occupe d’eux. Il arrive à se débarasser de deux malfaisants, mais le troisième prend la fuite. Malheureusement, il a été touché grievement et succombe à sa blessure. Après cela, Hyppolyte peint quelque un tableau incroyable et bouleversant qui connait un beau succès. On lui demande d’autres tableaux qui doivent être tout aussi sensationnels que le premier. Mais, pour arriver à un tel état, Hyppolyte doit tuer. Il s’attaque au menu fretin de la ville. Et pour chaque crime commis, une toile…
L’inspecteur Desmazières se retrouve chargé de trouver l’auteur de ces nombreux crimes qui touchent Paris…

Par berthold, le 10 février 2016

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Notre avis sur ART DU CRIME (L’) #2 – Le Paradis de la Terreur

Le Paradis de la Terreur est le second tome de l’ambitieuse série d’Omeyer et Berlion, prévu en neuf tomes: L’Art du Crime. A chaque nouveau tome, un nouvel dessinateur. Après Berlion, c’est Eric Stalner qui se charge des dessins.

Cette fois-ci, l’art mis en cause est la peinture.
Les auteurs nous entrainent dans le Paris des années 1860 où nous suivons le parcours de ce jeune peintre qui rêvait d’être un artiste reconnu et qui, pour parvenir à la perfection de son art, doit se transformer en tueur.
Le lecteur se demande s’il doit s’attacher à ce personnage. Surtout que le jeune homme rencontre l’amour auprès d’Emily, mais le "mal" est fait. Le "mal" est là.
Nous suivons l’enquête de l’inspecteur Desmazières et de ses collègues pour trouver la piste de l’assassin. Recherches de preuves, d’un motif, du moindre élements pouvant éclairer l’affaire. Nous avons l’impression d’être dans un bon épisode des Experts, version Les Experts : paris 1860. Les deux auteurs nous offrent un bon suspense, une bonne intrigue dont le dénouement est à la hauteur du récit.
Le lecteur n’est vraiment pas déçu. Ce second tome montre que la série L’Art du Crime a de l’ambition.

Quel plaisir aussi de retrouver le talent d’Eric Stalner au dessin. Lui aussi nous bluffe par son art. C’est tout simplement magnifique. Ses representations du Paris de l’époque sont tout simplement merveilleuses. Ses personnages sont vivants et ont belle allure, et quel sens du rythme ! Les planches sont très efficaces.

Le Paradis de la Terreur
est un récit tout aussi excellent que le précedent. Après avoir lu ce tome, il nous tarde de lire la suite pour découvrir où vons nous mener Omeyer et Berlion.

 

Par BERTHOLD, le 10 février 2016

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