ARSENE LUPIN, LES ORIGINES
Les disparus

 
Il a été témoin du meurtre d’un homme et pour cela, le jeune Arsène, douze ans, a été envoyé en maison de redressement. A Belle-Île-en-Mer, dans un établissement qui avait tout d’un bagne pour enfants ! C’est là que le jeune garçon a pu nouer une forte amitié et développer différentes qualités, notamment physiques. Là aussi qu’il a appris que dans la vie, il fallait savoir se défendre, voire se battre, et surtout ne jamais perdre espoir.

Contre toute attente, Arsène fut un jour "libéré". Son bienfaiteur était un certain Comte de la Marche qui voulut l’adopter pour ses yeux vairons qui lui rappelaient son défunt fils. Devenu enfant "de la haute", Arsène reçut de son père adoptif différents principes ainsi qu’une éducation qu’il partira bientôt parfaire en Suisse, dans le pensionnat de La Croix des Whals…
 

Par sylvestre, le 20 octobre 2014

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Notre avis sur ARSENE LUPIN, LES ORIGINES #1 – Les disparus

 
Il n’est pas rare de connaître des héros adultes sans avoir la moindre idée de comment ils étaient lorsqu’ils étaient enfants : c’est le cas pour Tintin, par exemple. Ou pour Zorro, pour Michel Strogoff, et pour plein d’autres ! Et parfois, on se dit que ça serait génial de pouvoir savoir ce qui a pu se passer avant dans leur vie, avant qu’ils soient les personnages qu’on connaît tous !

On a déjà vu ça au cinéma : par exemple avec le Robin des Bois de Ridley Scott. On a vu ça également dans le domaine du roman avec par exemple Avant-Dune de Brian Herbert, préquel de la célèbre saga Dune signée par le père, Frank Herbert. Ou avec les séries télé (Sex and the city). Bien sûr, on a déjà vu ça en BD aussi. Et ce sera encore le cas avec cette bande dessinée des éditions Rue de Sèvres, Arsène Lupin Les origines, qui va à son tour lever le voile sur le passé d’un grand nom.

C’est en trois tomes que va se dérouler cette histoire inédite qui nous est contée : celle d’Arsène Lupin jeune, librement inspirée de l’œuvre de Maurice Leblanc. C’est en trois tomes qu’on va se laisser emporter dans cette vision d’auteurs, qu’on va découvrir comment selon eux Arsène Lupin est devenu ce qu’il est, comment il a acquis l’expérience qui lui servira lors de ces cambriolages qui ont fait sa renommée !

Comment construire le passé d’un héros ? Faut-il l’avoir fait grandir dans l’univers auquel il finira par appartenir ou bien faut-il au contraire lui avoir fait faire ses armes dans un monde qu’il va quitter ? Dans la libre adaptation, tout est concevable, mais c’est la seconde formule qu’ont adoptée les scénaristes Abtey et Deschodt : loin des ors des salons qu’il va fréquenter et dont il va déposséder les habitués, le Arsène de cette BD va faire ses premiers pas dans la sueur et dans la boue, dans l’humiliation et dans la crainte. Voilà qui forge le caractère !

Avec un dessin et des couleurs aux allures assez vieillottes pour coller parfaitement avec la période mise en scène et avec ses ambiances, Christophe Gaultier et Marie Galopin signent un premier tome stylé dans lequel on entre sans peine. Entre aventure, policier, humour et chronique sociale, cet album "Les disparus" atteint ses objectifs : séduire ses lecteurs et les rendre impatients de savoir quelles autres péripéties va traverser le petit Arsène pour s’accomplir…
 

Par Sylvestre, le 20 octobre 2014

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