ARROWSMITH - UNITE D'ELITE AERIENNE
Tome 1

Dans ce monde, l’archi-duc Franz Ferdinand se fait assassiner en 1914, cette mort amène comme chez nous, la guerre entre les nations alliées, mais la magie se mèle au jeu, les armées s’équipent de dragons, de Trolls et il se monte une escouade d’hommes volants !
En Angleterre, on les appelle "l’Unité d’Elite Aérienne" !
Depuis longtemps, le jeune Fletcher Arrowsmith rêve, malgré le désaccord de son père, de faire partie de cette force pour aller défendre les alliés. Une nuit il s’enfuit et s’engage en secret, aux côtés de son ami, dans l’escadron d’aériens volontaires basé à Acadia. Il va apprendre à voler et va surtout se rendre compte que la guerre n’est pas seulement une histoire de héros, il va falloir compter avec la mort, parfois si proche…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ARROWSMITH – UNITE D’ELITE AERIENNE #1 – Tome 1

Bon j’admet, je suis un fan de Busiek et de Pacheco (Ils ont fait ensemble la mini série « Avengers forever » entre autre) qui sont deux auteurs phares dans les comics. Le premier réussissant à lier nostalgie et actions avec une touche de modernisme, le second sachant dynamiser n’importe quelle scène avec brio et précision !

Cette histoire nous emmène dans un monde ou magie et fait historique se mélangent passionément, on est en pleine uchronie et c’est un plaisir de retrouver par-ci par- là des parallèles, des détails qui viennent rebondir sur l’histoire telle que nous la connaissons ici. A ce niveau là, Kurt Busiek a fait un travail admirable, merveilleusement bien documenté, passionnant. Il n’insiste pas plus que ça sur le background magique, sait très bien doser ses effets… C’est vrai aussi qu’on a l’impression de retrouver une version parallèle à sa précédente mini série : « Shockrockets », avec le thème du jeune surdoué qui veut rejoindre les troupes de soldats d’élite qui vont combattre l’ennemi ! Mais qu’importe, le souffle de cet album est suffisant pour vous permettre de vous envoler vous aussi !

Quand aux dessins, je trouve que Carlos Pacheco s’affine de plus en plus, certainement gràce à l’encrage de Jesus Mérino qui amène une sorte de fluidité dans l’art du détail, c’est splendide, chaque personnage est réaliste, chaque émotion est bien rendu et surtout tout est crédible, les villes européennes (Carlos vit en Espagne), les dragons etc… J’en reste encore tout baba !

Donc, oui, jetez vous sur cet album qui traduit la première partie de cette mini série américaine. Une fois son run sur Superman/Batman fini, Carlos Pacheco rejoint Kurt Busiek pour raconter la suite de Arrowsmith… Miam miam !

Par FredGri, le 27 juillet 2004

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