Résumé de l'album Histoire d'une canaille
Giorgio Pellegrini.
Terroriste, mercenaire, gigolo, barman, pourri, balance.
Giorgio Pellegrini est un homme bien qui n'a aucun scrupule, une crapule comme on aimerait tous ne pas en connaître. Pour fuir la police Italienne qui veut l'enfermer pour ses activités de terroriste, il se réfugie dans les jungle d'Amérique du Sud, mais lassé par cette vie de mercenaire sans loi, il décide de retrouver les pistes plus civilisées de la vieille Europe. Là il réussit à survivre grace à de riches célibataires avant de se rendre aux autorités Italiennes après leur avoir vendu son vieux réseau d'amis...
Giorgio Pellegrini est un homme qui pourrait vous vendre pour pouvoir survivre.
Attention !
Par Fredgri,
le NC
Notre avis sur l'album Histoire d'une canaille
J'ai d'abord acheté cet album car j'adore le travail d'Andrea Mutti, c'est comme ça, je suis un fan et je ne suis jamais déçu !
Ensuite, je suis entré dans cette histoire avec un plaisir non dissimulé. C'est cynique, cruel et surtout c'est bassement immoral... Un vrai bonheur quoi : -) Cet album raconte l'histoire d'un homme sans foi qui tente de survivre sans se poser de question, sans aucun scrupule, personne d'autre que lui ne compte à ses yeux. Et je dois bien avouer que j'adore la sincérité et la franchise de cette histoire, c'est très vivifiant, d'autant qu'il a le chic pour pervertir ceux qu'il croise sur son chemin !
Alors, peut-être que du coup ça manque de vraie histoire bien consistante, on a l'impression de suivre une suite d'épisodes qui s'effacent avec l'arrivée du segment suivant. Giorgio tourne la page aussi catégoriquement que pour un livre et du coup on ne peut pas s'attacher aux autres personnages que l'on croise. Il s'agit aussi du premier tome, le suivant arrive en début 2005, il faudra donc attendre la fin de l'histoire pour voir ou cela va aller. Malgré tout, tout est très prenant, on se fond dans ces ambiances teintées de cynisme, c'est fascinant.
Pour le travail d'Andrea, c'est là aussi d'un très bon niveau, pour l'occasion, et contrairement à son travail sur "Break Point", il est mis en couleur par Angelo Bussacchini, mais ce dernier colle assez bien aux dessins et le résultat est très proche de ce qu'aurait pu faire Andrea tout seul.
Je signale aussi le fait que ARRIVEDERCI AMORE est l'adaptation du livre ("Arrivederci Amore Ciao")écrit par Massimo Carlotto. Un livre qui a eu un énorme succés en Italie. J'espère que la BD suivra le même parcours car vraiment, j'attend la suite avec impatience : -)
En tête dans mes conseils du jour !
Par Fredgri,
le 07/09/2004
Mon petit coup de coeur de la semaine.....
Après BREAK POINT 1, je découvre encore une fois le talent d'Andrea Mutti....
Son graphisme, sa mise en scène sont magnifiques.....
L'histoire est très prenante, Luca Crovi fait un superbe travail...mise en place des persos, ambiance, action , cela démarre fort avec ce tome 1...
La fin dans le tome 2 : vivement cette seconde partie...
Très conseillé !!!
Par Berthold,
le 08/09/2004
J'ai découvert Andrea Mutti sur Break Point. Et je suis tombé sous le charme de son style.
Et là, il réalise l'adaptation du roman de Massimo Carlotto : "Arrivederci Amore ciao". L'histoire est assez cynique et montre un visage de l'Italie que l'on ne connait pas trop bien, ce qui est le propre des romans de Carlotto.
Je félicite les auteurs car ils réussissent parfaitement à transposer les personnages du roman dans cette BD. Même connaissant le livre, et donc le dénouement de l'histoire, on a envie de découvrir la suite de cette aventure.
Par Eric,
le 13/09/2004
Comme certains de mes collègues, j'ai découvert Andrea Mutti sur Break Point, mais cet auteur prolifique nous réservait bien d'autres surprises grâce à un rythme de travail soutenu. Cette fois-ci encore, nous nous retrouvons avec une intrigue un peu noire et un personnage pourri jusqu'à la moelle, ce qui avons le, n'est guère commun en bande dessinée.
Si celui-ci est un peu plus gentil que la version originale du roman selon des sources sures, il n'en est pas moins pourri, et c'est ce que j'aime. Absence de moralité, ambitieux, il a tout pour plaire. Ajoutons à cela un ton un peu cynique et de l'immoralité, et l'ambiance est posée. De plus, une intrigue sur fond de polar/thriller avec un dessinateur italien, ça évoque forcément des références, teintées de films noirs et de mafia.
Le dessin peut sembler parfois un peu figé, mais on peut attribuer cet élément au fait que le dessinateur est quelqu'un qui travaille beaucoup, et vite de surcroît. Mais a vrai dire, avec les couleurs qui s'adaptent vraiment bien sur les dessins, on abouti à un album d'une facture globale très bonne. De toute façon, c'est d'ores et déjà décidé, le second tome fait partie de ma liste d'achat.
Au final, j'ai beaucoup apprécié ce premier opus (sur deux au total), et ne connaissant pas le roman original, j'ai hâte de lire la suite...
Par Siam L'archiviste,
le 20/04/2005
