ARQ
Ici

Ceux qui vivent dans le monde d’Arq doivent quitter l’endroit car il est sur le point d’être détruit. Mais il faut choisir sa destination. Julien a fait son choix et ne peut emmener que cinq des personnes ainsi qu’Eve. Pendant ce temps, Virginia retrouve Montana, le Capitaine et…Arq !
Certains vont se retrouver à l’hôtel où tout a commencé et d’autres à ORAX.
Malheureusement, tout ne va pas aller comme prévu…

 

Par berthold, le 29 juin 2015

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Notre avis sur ARQ #18 – Ici

D’entrée, nous savions que la série Arq se terminerait au tome 18, soit trois cycles de six tomes.  Et que chaque cycle se présenterait dans un format différent. C’est ce qu’Andreas a fait : il s’en est tenu à son plan initial.

Arq est une série incroyable, innovante et déroutante entre autres. C’est aussi un terrain d’experimentation pour son auteur. L’auteur de Capricorne et de Rork nous y a montré de nombreuses planches aux cadrages audacieux, originaux, étonnants.
La série nous a tenu en haleine durant plusieurs années. Et puis, un jour, arrive le tome 18 qui conclut cette saga. Dix-huit tomes … C’est quand même étonnant de voir une série durer autant dans le contexte actuel où les éditeurs arrivent à faire des séries d’un tome ! Bref, Andreas a réussi à conclure comme il le voulait son oeuvre.

Ici, titre de cet ultime opus, nous offre un final digne de la saga. Forcément, à la première lecture, cela va vous paraître un peu bizarre et étrange, voire confus, mais après un second passage, vous arriverez à bien apprécier ces pages, ainsi que  la conclusion. Andreas, avec Arq, est un peu ce que David Lynch est au cinéma : un auteur hors norme et visionnaire. Pour ma part, j’ai apprécié cette saga et cette fin dont je ne dirais pas un mot ici, mais où toutes les questions trouveront reponses !

Et ici encore, Andreas réalise de nouvelles prouesses graphiques. Sa mise en page est une nouvelle fois grandiose et exceptionnelle !
Il y a des pages qui sont d’une grande efficactié et qui restent surprenantes, même ! Après ce troisième cycle en noir et blanc, la couleur revient  vers les dernières pages de ce dernier tome. Il faut encore souligner l’incroyable travail aux hachures dans certaines cases.

Ici, dernier tome d’Arq, est une belle conclusion pour cette bande dessinée unique en son genre ! Andreas est vraiment l’un des maîtres du neuvième art, que ce soit pour ses récits que pour son talent d’illustrateur !

 

Par BERTHOLD, le 29 juin 2015

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