ARQ
Détectives

Arq  vient de prendre conscience de la nature de sa véritable mission depuis que le maître noir l’a révélé à lui-même.  Il se rend à White Dust où il va commencer son enquête sur les mystérieux cristaux.

Dans un autre endroit, Arena, une détective, enquête sur la disparition de Colyn, la fille de Tom Dorn. Elle trouve que la police, et en l’occurence son ex-mari, ne fait rien pour la retrouver.

 

Par berthold, le 8 mai 2010

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Notre avis sur ARQ #13 – Détectives

Andreas avait annoncé que sa série Arq serait composée de 18 tomes divisés en trois cycles. Chaque cycle présenterait un format différent. Le troisième et dernier devait avoir le format "comics" d’ailleurs.
Avec Détectives, débute donc le nouveau cycle. 

Le format a tout logiquement changé et les pages sont en noir et blanc. Cela va vous permettre d’admirer et d’étudier le talent de dessinateur d’Andreas. Je vous invite d’ailleurs à regarder le moindre détail sur certaines cases. Ceux qui ont lu les Cromwell Stone savent comment l’artiste peut être pointilleux dans son dessin. Il aligne des perspectives, des cadrages assez audacieux qui parfois vous donneront le tournis. 
De plus, il arrive à insuffler une ambiance dans ses pages. Ici, vous vous retrouverez comme dans un bon polar avec l’enquête d’Arena, qui s’avère être assez mystérieuse (nous ne savons pas vraiment si c’est du réel ou non), et un récit fantastique à la Lovecraft avec ce qui attend Arq à White Dust.

Andreas est un excellent scénariste. C’est un auteur à l’imagination débordante. Ceux qui connaissent son oeuvre savent que, de Rork à Capricorne, de Cromwell Stone à Coutoo, son univers est vraiment original et unique.
Ici, vous vous trouvez face à deux mystères. Le lecteur est donc happé par le monde, par l’esprit (?) d’Arq. L’auteur sait aussi donner du caractère et de la personnalité à ses personnages. Arena, par exemple, en impose. il a su faire aussi évoluer Arq et lui donner plus de présence.

Cette fois-ci, Andreas a mis le turbo. Le suspense devient vraiment intenable et le lecteur est vraiment impatient de lire la suite.

 

Par BERTHOLD, le 8 mai 2010

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