ARLEQUIN
Le labyrinthe

Mais comment donc Lavanel s’est-il retrouvé au Moyen-Orient, dans ce car poursuivi par des terroristes ? Et par quel miracle a-t-il ensuite débouché dans un décor digne des mille et unes nuits avant d’être acteur de la Prohibition dans le Chicago des années 40 ?

Ca y est, il s’en rappelle ! Lavanel expérimente pour la Paradise Inc. au nouveau type de voyage : le voyage virtuel.

Malheureusement, l’expérience va mal tourner. Lavanel ne « revient » pas de son trip qui devait ne durer que deux-trois heures. Tant et si bien que Bertram devra à son tour être cobaye pour rejoindre Lavanel dans la virtualité et le ramener à la réalité.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur ARLEQUIN #6 – Le labyrinthe

J’ai vraiment eu très peur à la lecture du début de cette aventure, en voyant Lavanel devenir une sorte de XIII, un véritable amnésique. Après lui avoir donné quelques airs de Largo Winch, je trouvais ce nouvel emprunt de trait de caractère un peu gonflé : si une série ne marche pas, à qui bon essayer d’accrocher les lecteurs avec de tels artifices ?

Mais j’étais curieux de savoir pourquoi le scénariste nous plongeait au cœur de cette action dont on ne connaissait pas les origines – à l’instar de l’amorce du tome 1…

Puis le doute est monté de plus en plus en moi sur la qualité du scénario : on passe du coq à l’âne sans explication, d’un univers réel à un univers fantasy… jusqu’à ce qu’enfin (ouf !) on comprenne que les auteurs ont su se jouer de nous. Le lecteur se fait vraiment surprendre, feinter. Le talent des auteurs prend alors toute son ampleur (et finalement, la personne curieuse de lire cet album ne devrait pas lire cette fiche si elle ne veut pas perdre de cette surprise qui l’attend.)

A partir de là, bien moins d’incompréhension puisque tout s’explique, et on dit alors bravo à cette histoire. Une histoire qui d’ailleurs s’étire – pour la première fois dans cette série – sur deux tomes. On a donc eu là un sacré apéritif (fort) et après avoir fini la dernière page pleine d’un suspense logique avec ce qu’on a lu avant, on a vraiment faim de la suite !
 

Par Sylvestre, le 17 avril 2007

Publicité