ARAWN
La terre brulée

Arawn, toujours parasité par la puissance du Chaudron de sang est un survivant, ni mort ni vivant, il devra aller jusqu’au bout de son destin. Des épreuves et des combats titanesques l’attendent, mais sera-t-il capable un jour de trouver la paix et le repos ?

Par olivier, le 26 juillet 2014

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Notre avis sur ARAWN #6 – La terre brulée

Arawn, Héros tourmenté, Dieu de la colère, habité par la force du Chaudron se reconstruit en absorbant toute l’énergie vitale de Morrigan alors qu’Owen cherche à détruire l’étranger qui phagocyte le corps du Seigneur de la terre Brulée.
Mais les Dieux n’acceptent pas que l’esprit, le souffle, de leur sœur Morigann ait été volé par un artefact, celui-là même qui agit, dissimulé dans la chair d’Arawn. Tous vont s’unir pour le combattre et le détruire à tout jamais. Entre les Dieux, immortels, indestructibles et Arawn dont s’est emparé le Chaudron, un combat grandiose s’engage. Nul ne semble pouvoir en sortir vainqueur jusqu’au moment où Owen réussit à se glisser, tel une ombre, au milieu du fracas des armes et à détruire le Chaudron.
Débarrassé de son immonde parasite, Arawn sombre dans un profond coma avant que son oncle Fenris ne le sorte de sa torpeur. Un dernier combat attend alors le Dieu de la Mort, seigneur de la terre brulée.

Il faut vraiment se laisser emporter par le récit, sans réticences, pour entrer dans l’univers d’Arawn issu de l’imagination de Ronan Le Breton. Un conte fantastico-gothique où la violence, le sang et l’esthétisme emplissent les cases, peut-être au détriment d’un scénario un peu convenu.
Les amateurs du genre n’ont pu que se régaler devant le dessin et les couleurs somptueuses de Sébastien Grenier. Chaque planche est un opéra à grand spectacle où résonnent des échos wagnériens.

Un album tumultueux qui clôt la série avec éclat.

Par Olivier, le 26 juillet 2014

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