Olivier VATINE et son Niourk
Interview d'Olivier VATINE durant le Festival Quai des Bulles en octobre 2012
Interviewer: Olivier
Images, son et montage: Olivier [...]
Dessinateurs : |
Olivier VATINECiro TOTA |
Scénariste : |
Thierry CAILLETEAU |
Coloristes : |
Isabelle RABAROTThierry CAILLETEAU |
Éditions : |
DELCOURT |
Genre : |
Aventure,Intégrale,Science Fiction |
Sortie : | Novembre 2012 |
ISBN : | 9782756031200 |
Les parents du jeune bébé nommé Nao le confient à son robot-nurse, Cybot pour qu'il le protège et l'élève. Le vaisseau dans lequeil ils voyageaient connait de gros avaries et et finalement il est détruit. Cybot a pu s'éjecter. Pendant quelques années, il regarde l'enfant grandir en se chargeant de son éducation. 8 ans après le drame, Cybot et Nao atterrissent sur une planète inconnue, nommée Aquablue. Nao est élevé par les autochtones. Alors qu'il passe l'épreuve de la majorité, Nao rencontre d'autres terriens, dont certains n'ont pas que de bonnes intentions. De plus, là aussi, le jeune Nao découvre un membre de sa famille...
Par Berthold, le 14/05/2020
Cette intégrale comprend les 5 volumes composant le premier cycle: "Nao", "Planète Bleue", "Le Mégophias", "Corail Noir" et "Projet Atlanta".
Aquablue est une série imaginée par Cailleteau et Vatine, en 1988.
Dès le premier tome, cette série a marqué l'esprit des lecteurs. Nous rencontrons Nao et la planète Aquablue. Puis, petit à petit, se rajoutent d'autres personnages qui se joignent à Nao pour vivre moults aventures.
Aquablue est une belle série de science-fiction, un univers prometteur, riche de multiples intrigues. C'est ce que l'on découvre dans ce premier cycle avec de nombreuses aventures et pas mal de surprises.
Cailleteau et Vatine, puis Tota avec le tome 5, nous conduisent dans une saga incroyable, en bonne position dans le top ten des séries SF.
Le lecteur qui découvre aquablue aujourd'hui risque d'être un peu dérouté par le graphisme d'Olivier Vatine qui est progressivement devenu une pointure dans le monde de la bande dessinée. D'ailleurs, on voit bien l'évolution de son trait dans les quatre premiers tomes.
C'est dommage qu'il n'ai pu dessiner le cinquième tome et conclure son premier cycle. Mais Tota réussit à donner le change en s'imposant pour les prochains cycles. De très belles cases qui nous offrent de belles scènes et de bons moments.
Cette intégrale est toujours disponible et reste une belle occasion de redécouvrir l'univers d'Aquablue.
Par Berthold, le 14/05/2020
Interview d'Olivier VATINE durant le Festival Quai des Bulles en octobre 2012
Interviewer: Olivier
Images, son et montage: Olivier [...]
Sceneario : Bonjour Olivier, tu es dessinateur, scénariste, éditeur et ton actualité est assez chargée en ce début d’année.
Olivier Vatine : Oui, un peu.
Sceneario : Tu viens de sortir avec Yian Yi au dessin un album qui s’intitule 9 tigres, est-ce que tu peux nous le présenter ?
Olivier Vatine : Il vient de sortir chez Delcourt et le pitch c’est l’histoire d’une tueuse un peu surdouée qui travaille pour une triade asiatique de Hong kong.
Lors de sa dernière mission, elle apprend qu’elle est manipulée depuis son enfance et elle est retournée par sa victime, post mortem, elle est retournée donc, et elle accepte d’accomplir la vengeance de cette dernière, qui se trouve être sa grand-mère qui faisait partie des 9 tigres au départ [...]
Sceneario : Comment es-tu arrivé dans le monde de la bande dessinée ?
Tota : J'ai commencé la bande dessinée en 1976 aux éditions Lug, à Lyon qui a cette époque était surtout connu pour ses petits formats comme Blek le rock, … J'ai commencé par faire des retouches dues à la censure. On travaillait sur les versions italiennes en noir et blanc et on mettait du blanc partout ou c'était gênant comme sur les scènes de bagarres ou on enlevait les dents qui sautaient, des cadavres sur les champs de batailles, des flèches dans le dos des cow-boys, … Cela me faisait mal au cœur de faire cela mais on était obligé. Je crois qu'en ce temps là il n'y avait que la France et l'Albanie qui avait des commissions de censure sur la bande dessinée. On était passé par la parce qu'il y avait des livres qui avait reçu des avis défavorables. Je me souviens d'un Fantask qui avait été interdit au bout de sept numéros parce que les couleurs étaient trop violentes [...]