AQUABLUE
Retour aux sources

Intrigué par l’une des légendes du peuple d’Aquablue qui stipule que certains natifs de cette planète ont, il y a des millénaires, échoué sur Terre, Nao et sa fondation ont entrepris des fouilles en Antarctique. Lors de ces dernières, est découvert le vaisseau primitif qui a transporté les anciens émigrants. Des investigations plus poussées sont alors engagées par Maurice Dupré le scientifique de la fondation qui subodore que certaines espèces végétales et animales terriennes trouveraient leurs origines sur Aquablue. De fait, Nao est revenu parmi ses amis aquabluens afin de solliciter leur autorisation concernant l’intervention d’une équipe de chercheurs qui aurait pour mission de confirmer ou infirmer les dires de Dupré. Autant dire que cette requête ne fait pas l’unanimité chez les humanoïdes à peau bleue au regard de la sanglante confrontation passée.

 

Par phibes, le 30 septembre 2011

Lire les premières pages de AQUABLUE #12 – Retour aux sources

Publicité

2 avis sur AQUABLUE #12 – Retour aux sources

Quelques 5 années après La forteresse de sable qui signifiait en quelque sorte la fin de la saga, cette dernière revient dans les bacs, par l’intermédiaire toutefois de deux nouveaux auteurs à savoir Régis Hautière (Vents contraires, De briques et de sang, Pour tout l’or du monde…) et Reno (Womocks, Valamon…). Pour le moins que l’on puisse dire, ce douzième épisode qui, bien sûr, ouvre les portes d’un nouveau cycle, replace la barre à un niveau aventureux et qualitatif des plus appréciables et ce, pour le plus grand plaisir des aficionados d’Aquablue et du fameux et intrépide Nao.

Régis Hautière, en artiste complet, semble avoir assimilé l’univers exotique d’Aquablue conçu originellement par Thierry Cailleteaux et Olivier Vatine, et fort de cet avantage, se permet, avec élégance et dynamisme, d’entamer une équipée puissante qui va, une fois de plus et c’est normal, tourner autour du petit peuple des aquabluens et de leur écosystème. Installant harmonieusement et sans précipitation les bases de son intrigue économico-politiquo-environnementalo-active, dévoilées dans des tranches scéniques bien amenées, minimisant pour l’instant l’intervention des éternels compagnons du héros, le scénariste engage son récit sur la voie d’un complot sournois, d’une vindicte dont on pressent ici les prémices et qui va puiser sa source dans une station orbitale carcérale terrienne.

Il ressort de ce premier opus un intérêt croissant généré par le charismatique Nao et ses petits problèmes de couple dus à ses activités extraterrestres et également à la proximité de Charia, par son fils Ylo et la menace dont il va faire l’objet, par la planète Aquablue elle-même dont la fragilité va être émoussée, par les mystérieux adversaires du responsable de Fondation à l’origine d’actes radicaux et par les nombreux faits qui étayent l’aventure. De fait, l’ennui n’est pas de mise permettant ainsi d’assimiler l’album avec une délectation non dissimulée.

Pareillement, ceux qui apprécient les aventures dotées d’un graphisme réaliste en auront pour leur frais. En effet, Reno a le don de nous impressionner dans la façon de structurer son travail, en travaillant des arrière-plans imaginaires et idylliques sortis tout droit d’un jeu video et évoquant des personnages à l’effigie conforme finement exécutée. Assurément, lui aussi s’est accaparé l’univers pictural d’antan de la saga et nous le restitue dans une représentation informatique colorisée parfaitement, moderne et qui devrait rassasier les adeptes d’authenticité.

Voilà un album à double effet : tout d’abord, il est le signe évident de la reprise d’une série qui a su captiver un bon nombre d’adeptes. D’autre part, il présage, grâce à l’intervention de deux artistes qui ont pignon sur rue, une aventure futuriste des plus tonitruantes partie pour durer, selon l’éditeur, sur 4 ou 5 épisodes. Yeah !

Par Phibes, le 30 septembre 2011

Aquablue !
Une des séries les plus cultes et mythiques du catalogue Delcourt.
Mais aussi une de celles qui ont connu le plus d’aléas depuis la sortie du tome 1 en 1988.
Elle a connu plusieurs dessinateurs : Vatine, Tota et Siro. Et là depuis 2006, nous n’avions plus de nouvelles de Nao et de sa planète. Nous aurions pu croire que la saga était terminée…
Et là, surprise !  2011 : Aquablue revient ! Avec une nouvelle équipe artistique : Régis Hautière au scénario et Reno au dessin.
Ceux qui ont déjà pu lire ce douzième tome ne me contrediront pas en disant que ce tome est des plus réussis et relance la saga vers de nouvelles pistes.
Hautière signe un récit fort passionnant, fort prenant qui ravira les fans de la première heure et les nouveaux lecteurs qui découvriront Aquablue ici. Il signe un bon suspense, nous surprend avec le retour de certains et s’amuse avec les sentiments de certain(e)s.

Mais là où nous sommes le plus bluffés, c’est par le travail de Reno, le nouveau dessinateur. Ceux qui ont lu Valamon savent de quoi est capable cet auteur. Ici, ses planches sont superbes. Les visions d’Aquablue sont des plus criantes de vérité, les scènes dans l’espace sont d’un réalisme à couper le souffle et ses personnages vivent.

Je n’en dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de lecture. Mais sachez qu‘Aquablue revient et ce n’est pas pour nous déplaire.
La grande aventure est de retour !

Par BERTHOLD, le 5 octobre 2011

Nos interviews, actus, previews et concours

À propos

Actualités, interviews, previews, galeries et concours.

Publicité