APRES LA NUIT
Après la nuit

Oklahoma, 1876.
Un homme arrive dans la ville de Bartlesvile. Devant le bureau du shérif, il jette deux cadavres. Et ne laisse pas ses armes aux suppléants. Cet homme se rend à l’hotel où il prend une chambre. Il dit se nommer Jedediah Cooper.
Ce qui inquiète le shérif Jude Stanton…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur APRES LA NUIT #1 – Après la nuit

Avec Après la nuit, Richard Guérienau délaisse le Chant des Stryges et change de registre. Avec la complicité au scénario d’Henri Meunier, on le retrouve dans un western.

Mais Après la nuit n’est pas un quelconque western. Il se place dans un style proche de Clint Eastwood avec L’homme des hautes plaines, de John Ford, Hawks ou Peckinpah. 
Vraiment, dès les premières cases, je suis rentré dans ce récit où le mystère plane tout du long. Les auteurs ont su y mettre une ambiance, une atmosphère qui fait partie de l’histoire. D’entrée, on sait qu’il va se passer quelque chose entre l’étranger et le shérif. 
D’entrée, on voit que cet étranger n’est pas un homme ordinaire avec sa façon de porter ses revolvers et dont les crosses sont marquées par des entailles.
 D’entrée, on sent qu’un drame couve. 
D’entrée, on sent que le shérif lui aussi cache quelque chose.
Mais, je ne vais pas trop vous raconter ce récit pour ne pas vous en gacher la lecture.

Delcourt propose donc la version couleur de ce récit  dans la collection Conquistador après l’avoir proposé en édition spéciale noir et blanc.. 
La couleur apporte bien sur un autre ton à l’ambiance de ce western.  Oui, les couleurs sont plutôt bien choisi et donne vraiment un ton assez différent lors de certaines scènes.
Je me répète mais ce Après la nuit est un récit à ne pas rater.
Il y a des scènes très fortes ici et des scènes d’anthologies assez violentes comme la mort de l’homme dans une chambre d’hotel (j’en dis pas plus). Guérineau maitrise très bien le sujet et permet à Après la nuit de devenir une oeuvre majeure du genre western.
Comme on dit ces temps-ci : non, le western n’est pas mort. La preuve !
Guérineau et Meunier revisitent le genre avec brio et nous offre une nouveau chef d’oeuvre du genre. En tout cas, pour ma part, j’ai pris une claque et je reste admiratif du travail effectué. De même, je trouve que le scénario est à la hauteur.

Un événement à ne pas rater et que je vous conseille fortement que ce soit en édition courante ou édition spéciale (si vous arrivez à mettre la main dessus ) !

Par BERTHOLD, le 29 mai 2008

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