APRES LA GUERRE
Episode 1/15

16 septembre 2038 : Paris 18ème.
Gordon Etchevaria et ses amis écoutent America’s speaking , une chaîne de TV d’info.
Ils apprennent que 3 vaisseaux d’origines extra-terrestres se dirigent vers la Terre. Malgré les demandes de fraternisations, ces nefs semblent avoir des intentions belliqueuses. Et leur arrivée est prévue dans une année.
Le Président de l’O.N.U. déclare que durant ces 365 jours, ils mobiliseront tout les hommes qu’il faudra pour lutter contre cette menace.

23 février 2040 : Paris
Gordon Etchevaria est devenu enquêteur privé. Il a été engagé pour retrouver une jeune fille : Julietta Rothman…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur APRES LA GUERRE #1 – Episode 1/15

Luc Brunschwig a lancé une nouvelle collection chez Futuropolis qui se nomme "32", et chaque série sera composée de fascicules de 32 pages. Le tout est livré comme des épisodes, pour un prix assez modique.
Le format est différent aussi. Broché et d’une bonne longueur, mais il est prévu que tous les trois épisodes soit proposé une reliure.
J’aime beaucoup cette présentation et ce format. C’est une très bonne idée.
Après la guerre est prévu en 15 épisodes. Ce premier épisode nous met dans l’ambiance. Luc Brunschwig , comme souvent dans ses autres séries, nous lance dans l’histoire, s’intéresse aux personnages mais n’en dévoilent pas trop. Ceci pour mieux surprendre le lecteur. Cela commence comme un film de science fiction avec une menace extra-terrestre et puis, cela se poursuit comme un bon titre policier dans un univers glauque. Et pour être glauque par moment, ça l’est. Le dessin de Freddy Martin et Etienne Le Roux, ainsi que les couleurs de Froissard aident à créer cette atmosphère qui va fasciner le lecteur.
Après un premier épisode vraiment prenant, le second est annoncé pour le 21 août 2006.
N’hésitez pas à découvrir cette collection 32 : 4 titres viennent de paraître en ce mois d’avril.

Par BERTHOLD, le 16 avril 2006

Après la guerre est un récit de fiction noir, peut être visionnaire et montrant le côté destructeur des choses plutôt que le contraire. Avec une palette de couleurs sombres, orageuses et marécageuses, on entre immédiatement dans un univers proche d’une fin du monde peu agréable.
Le style réaliste du dessin de Martin augmente nettement cette impression de crasse permanente. On en est presque à sentir une odeur pestilentielle devant les formes et la mise en scène. Le trait est précis et qu’il soit fin, pour un visage mis en lumière, ou épais et gras, presque brouillon pour un décor ou une composition large, il est juste et détaillé.
Peut être trop d’ailleurs, au point de rendre les images dures à soutenir parfois. Non pas par la violence qu’on y voit (quoique !), mais plus encore par celle qu’on devine.

Le travail du dessinateur est assez incroyable. Les planches sont « excessivement »remplies soutenant ainsi un découpage serré, audacieux et portant l’histoire avec plus de véhémence encore. Ils attrapent le regard, ils insistent, ils cherchent et évidemment ils trouvent. Nous sommes absorbés dans cet univers glauque, un peu terrifiant, qui met mal à l’aise mais qui montre immédiatement que l’histoire ne va pas être juste le tableau d’une apocalyptique fin du monde mais plutôt de différents portraits aux identités fortes comme pour se démarquer de la masse. Après la guerre n’en est qu’aux prémices mais d’emblée on se demande si le détective Etchevaria, apparemment personnage clé du récit, ne va pas être celui qui remettra toutes les pendules à l’heure ?

Ce récit est puissant, passionnant, intelligent, ne vous privez pas de cette qualité même si la noirceur omniprésente vous rebute un peu. Essayez d’apprivoiser cette ambiance et vous serez comblés. A découvrir !

Par MARIE, le 25 avril 2006

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