APRES-GUERRE
L'espoir

Berlin Est, 1947. Un homme est en fuite. Il tente de rejoindre la zone ouest. Mais avant d’y parvenir, il est abattu. Les soldats qui fouillent son corps, découvrent un document qui fait mention d’une certaine Assunta Lorca.
Quelque part en Belgique. L’hôtel des Roches est dirigé par Thomas et Thérèse. Thomas va souvent à Liège pour y rencontrer Jerry, un américain qui trafique au marché noir. Thérèse n’apprécie vraiment pas ces allers-retours où Thomas et un de ses amis reviennent, sentant l’odeur de femmes au parfum bon marché. Le curé du coin attrape Thomas et lui dit ce qu’il pense de ces trafics et de ce qu’il fait subir à Thérèse. Thomas apprend au prêtre qu’Assunta Lorca est toujours en vie…

 

Par berthold, le 24 février 2013

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Notre avis sur APRES-GUERRE #1 – L’espoir

Une nouvelle œuvre de Warnaut & Raives ne se rate pas ! C’est toujours un événement et encore plus quand c’est dans la belle collection du Lombard : Signé !

Les deux auteurs nous entrainent avec Après-Guerre, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, en 1947, avant la période de la Guerre Froide, mais à une période où, les prémices s’y font sentir.
Ils nous emmenent de Berlin en Belgique en nous racontant comment des gens simples vont tout mettre en œuvre pour sortir d’un goulag, celui de Karaganda au Kazakhstan, une de leurs amies, Assunta Lorca. Je dis des "gens simples" puisqu’ils ne sont pas des héros. Ce sont des hommes et femmes qui ont leur vies, leur propres soucis, mais que la guerre a quand même marqués. On y découvre un couple un peu en désarroi, celui de Thomas et Thérèse, car celui-ci a une maitresse, on y rencontre un prêtre, un vieil ami de Thomas qui est sa bonne conscience, mais aussi des femmes légères, des soldats américains et des civils qui pratiquent le marché noir ainsi que des russes corruptibles.
Bon, je simplifie là.
Mais Warnaut & Raives signent tout de même une très bonne histoire avec ses joies et ses drames, avec une bonne tension et le tout étant très documenté.

Graphiquement, c’est une nouvelle fois superbe, tout simplement. Le dessin et la couleur directe font de cette œuvre un must du genre. Tenez, prenez donc les premières pages avec la vue de Berlin Est et son ambiance glauque. Qui change avec les chaudes couleurs de l’endroit où vivent Thérèse, Thomas et les autres. Les décors sont vraiment détaillés et magnifiques. Pas besoin d’une photo pour se replonger dans cette ambiance et cette période. Un coup de crayon et un coup de pinceau y suffisent.

Bref, une première partie d’un diptyque qui fera parler de lui, je vous le dis ! Une belle surprise à ne pas manquer !

 

Par BERTHOLD, le 24 février 2013

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