APOSIMZ
La planète des marionnettes

 
Alors qu’ils venaient de remonter à la surface de l’énorme planète artificielle Aposimz après être allés cueillir des fruits dans ses sous-sols, un groupe est venu en aide à une fille qui se faisait pourchasser par des soldats de l’empire de Revidor. La fille, une rebelle, était en possession d’un "code" et de projectiles spéciaux qu’elle leur a laissés avant de se transformer en une espèce de phasme-robot…

Peu de temps après, la citadelle dans laquelle habitait le groupe va être repérée par l’empire qui viendra y donner l’assaut : tous mourront, sauf Essro, qui, quelques secondes avant de mourir, sera à son tour sauvé par la fille-phasme qui "convertira son corps" et le dotera de pouvoirs conférés par le "code"…
 

Par sylvestre, le 18 février 2019

Notre avis sur APOSIMZ #1 – La planète des marionnettes

 
C’est fin 2018, peu de temps avant que le FIBD d’Angoulême millésime 2019 ne lui consacre une exposition, que le mangaka Tsutomu Nihei (Blame, Knights of Sidonia) a vu sortir en France le premier volume de sa nouvelle série Aposimz. Cette fois encore, c’est une saga de science-fiction que nous propose l’auteur avec, au casting : humains, robots et créatures à mi-chemin entre les deux. Avec combats épiques à la clé, aussi, et pourquoi pas un peu de démesure, à commencer par le décor puisque cette planète, Aposimz, a un diamètre mesurant 120000km, ce qui en fait, n’est-ce pas, un sacré terrain de jeu ! Le dessin de l’auteur est toujours bien reconnaissable : léger, lumineux, d’une sensibilité parfois fébrile…

Quant à l’intrigue, elle semble comparable à ce qu’on a connu dans d’autres de ses séries SF en ce qui concerne sa relative complexité ; complexité aidée en l’occurence par le fait que certains personnages peuvent avoir différents aspects à l’instar d’Essro qu’on verra en alternance sous forme humaine, sous une forme pseudo-cadavérique ou encore protégé par une armure super sophistiquée comme les manga SF savent nous en produire…

Bref, faudra peut-être s’accrocher, mais… on le savait ! C’est une lecture dans laquelle il faut entrer avec concentration et avec faim de space-opera.
 

Par Sylvestre, le 18 février 2019

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