APOCALYPSE SUR CARSON CITY
Entre la ville et la mort

Speed arrive à l’hôpital de Carson City sa nouvelle copine le coup à moitié tranché dans ses bras pour la faire soigner. Manque de chance les urgences sont envahit de patients infectés qui ne vont pas tarder à tous se transformer en zombies… Pendant ce temps le général Matthews averti de la disparition du camion transportant les fûts de produit toxique mutagène, entreprend de retrouver les agents spéciaux Ryback et Braddock… Bientôt ils vont découvrir l’ampleur de la catastrophe qui s’abat sur la ville. Les frères Blackwood et leurs otages reclus dans vieux manoir abandonné ne seront pas non plus en reste.

Peu à peu l’étau se ressert autour de Carson City…

Par melville, le 18 septembre 2011

Notre avis sur APOCALYPSE SUR CARSON CITY #3 – Entre la ville et la mort

Troisième tome de Apocalypse sur Carson City et toujours autant de plaisir. Plus on progresse dans la lecture et plus l’intuition que c’est le plaisir qui guide l’auteur dans sa démarche se confirme. Grâce cette générosité humble et avant tout sincère, naît au fil des pages une certaine complicité entre Guillaume Griffon et ses lecteurs. On a le sentiment que peu importe où il nous emmène avec sa série, on le suivra les yeux fermés !

Construire son récit comme un film de série B des années 80 était une idée brillante, d’autant plus qu’il réussit à l’exploiter en termes narratifs. Les encarts présentant les nouveaux personnages avec entre autres leurs points forts, points faibles et espérance de vie sont l’occasion d’une bonne dose de jeux de mots et clins d’œil, mais aussi et surtout de donner du souffle au récit. Une aubaine pour une intrigue tentaculaire dont le risque est souvent de perdre en attractivité. Le ton de la série n’est pas franchement léger, Guillaume Griffon disperse, ventile ses personnages parfois avec zèle, mais il parvient tout de même à trouver un certain équilibre dans l’excès. Apocalypse sur Carson City tient du pastiche, mais du « pastiche réfléchi ». On perçoit aisément que l’auteur aime la série B, mais qu’il à pour écrire son scénario, préalablement compris, digéré et dans une certaine mesure « analysé » le genre.

Le dessin de Guillaume Griffon est toujours aussi impressionnant. La part de l’illustration tient une grande place dans le travail de l’auteur, autant dans la narration en elle-même que dans l’instauration de l’atmosphère. Son jeu de contraste entre le noir et le blanc est à la fois subtil et implacable, superbe !

Entre la ville et la mort est donc un troisième tome parfaitement maîtrisé. On en redemande !

Par melville, le 18 septembre 2011

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