APEIRON
Tome 1

 
La "maladie du vide" est la conséquence d’un virus qui efface la mémoire de ses victimes avant d’aller jusqu’à leur faire perdre l’usage du reste de leur corps. Quatre adolescents victimes de cette maladie se sont fait implanter une puce spéciale importante pour leur traitement. Ils sont suivis depuis plusieurs années dans un hôpital spécialisé quand vient le jour où enfin une première permission de sortie leur est accordée.

A peine dehors, les quatre ados vont se faire kidnapper par un homme qui va pourtant les relâcher très vite, mais non sans leur avoir confié une étrange peluche genre objet connecté qui a réponse à tout. Anaximandre (c’est son nom), s’avérera être pour eux un précieux protecteur capable en outre de leur attribuer des pouvoirs : des pouvoirs dont ils vont avoir besoin pour se défendre contre l’O.C.I. et ses services spéciaux, une organisation dont ils sont en fait les cobayes et dont les travaux sur la mémoire sont loin d’être ceux, thérapeutiques, dont ils croyaient bénéficier…
 

Par sylvestre, le 19 novembre 2017

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Notre avis sur APEIRON #1 – Tome 1

 
Des ados de 14 ans deviennent les proies traquées de ceux… qui leur ont rendu la liberté ! Ces jeunes héros reçoivent en effet des soins dans un hôpital, et, le jour où ils ont une permission, ils comprennent des choses qui font qu’ils deviennent "persona non grata" pour ceux qui jusqu’alors s’en occupaient ! On peut comprendre le principe mais le traitement scénaristique de ce retournement, brutal et très peu crédible, laisse dubitatif quant à la qualité de ce qui va suivre. C’est en tout cas le fondement de cette aventure dans laquelle trois ados vont devoir, tels des David contre un Goliath, affronter une machiavélique organisation pour se venger d’avoir été ses cobayes et (par extension puisqu’il est question d’un virus) pour le bien de la société toute entière.

Cette série est un diptyque, le dénouement ne se fera donc pas beaucoup attendre. On ne suivra donc que peu longtemps ces héros "pas du tout taillés pour" mais dont les pouvoirs qu’ils vont recevoir (magie de la technique !) vont leur permettre de venir à bout de leur ennemi surarmé et surpuissant. On ne subira pas trop longtemps non plus cet Anaximandre qu’il a fallu que les auteurs créent kawaï parce qu’après tout le public visé est jeune. Ou ces quelques scènes "fan service" complètement décalées (oui, je sais, c’est le principe…) mais n’apportant rien sinon un peu plus de discrédit. Bref, on arrivera heureusement rapidement au bout de cette histoire mêlant plusieurs genres mais n’arrivant pas à séduire franchement.
 

Par Sylvestre, le 19 novembre 2017

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