ANTOINE SEVRES
Aux portes de l'enfer

Alors qu’il se retrouve perdu dans un causse en plein orage, Antoine Sevres est happé dans un trou où dans sa chute, il ne tarde pas à perdre connaissance. Mais par un curieux signe du destin, ou divin diront certains, il retrouve le squelette d’une femme.
Tout de suite, les chiffoniers de Saint-Marcellin, reconnaissent le corps de Soeur Flavianne qui avait disparu l’année passée. Mais ce qui trouble l’inquisiteur, c’est que cette jeune femme a été assassinée. Ainsi commence son enquête au milieu d’un couvent de soeurs cisterciennes qui voient d’un mauvais oeil cette intrusion dans leur monde. Car le commerce du chanvre et les sermons donnés par les soeurs pourraient faire désorde au sein de l’Eglise.
Mais toutes tenaient la pauvre soeur Flavianne pour folle, avec ces dessins qui venaient du monde satanique. Du coup l’enquête du dominicain n’est pas la priorité.

Par eric, le 1 janvier 2001

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2 avis sur ANTOINE SEVRES #2 – Aux portes de l’enfer

"Je concluerai en disant que ce premier tome est une bonne "mise en bouche", dont on attend énormément pour la suite."

C’était comme ça que je concluais l’avis du tome 1.
Et bien, je n’avais pas tort. Ce second tome est plus réussi encore que le premier.
L’intrigue est plus palpitante, plus classique certes, mais très bien menée.
Antoine Sèvres fait vraiment penser au jeune Adso de Melk qui se serait débarrassé de la tutelle de son mentor Guillaume de Baskerville (voir "Le nom de la Rose", le film de J.J.Annaud ou le roman d’Umberto Eco).
Ce dessin, à première vue, assez spécial, s’adapte parfaitement à la lecture.
Le roman policier historique a le vent en poupe. En bande dessinée, cela fonctionne aussi très bien.
Cette collection "Dédales" est une des plus intéressantes d’ailleurs.
Ce second opus se lit comme un "one-shot" : idéal pour découvrir la série.

Par BERTHOLD, le 4 août 2006

Ce second tome des aventures d’Antoine Sevres est tout aussi passionnant que le premier. Laurent Rullier nous livre une enquête intéressante et captivante. On retrouve dans le personnage de ce moine dominicain, un peu du personnage d’Umberto Ecco, inquisiteur comme lui, il inspire la crainte, mais fait preuve d’une érudition qui le rend ouvert et plus magnanime. Il donne une vision du Moyen-Age moins austère et dans lequel, l’Inquisition serait humaine. De plus le scénario met en scène des soeurs plus capitalistes que religieuses. Mais qui commettent un acte contre nature en donnant la messe, chose qui n’est pas d’actualité, même aujourd’hui. L’autre point intéressant de cette histoire c’est cette découverte archéologique et le traitement de celle-ci pour un monde où la science et l’Histoire avaient depuis longtemps disparu.
Concernant le dessin, le travail d’Alessio Lupo est surprenant à cause de sa tendance à faire des "gros nez". Certes ces personnages auront ainsi tendance à versé dans la caricature, mais non, tout est homogène et participe à son style différent Un style différent mais plaisant à suivre qui ne dessert en rien les aventures de notre moine détective.
Car les aventures d’Antoine Sevres, avec tout ces éléments intriguants, sont avant tout des enquêtes policières vraiment passionnantes. Ce second tome se lit indépendemment du precédent, les aventures sont des récits qui tiennent sur un tome.

Par Eric, le 23 juillet 2006

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