ANTARCIDES
L'orphelin de Maelmordha

Près de 12000 ans avant notre ère, l’actuel continent Antarctique était un territoire viable. Différents royaumes y prospéraient, parmi lesquels l’Antarcie, le plus puissant. A sa tête régnait le roi Abarugon.

Kaarla, son épouse et première dame, n’avait qu’un objectif : assurer le trône à son fils Rurik, quitte à se débarrasser de son royal époux. Un beau jour, elle fut poussée à mettre en œuvre ses projets plus vite que prévu : Jaemon venait de naître… Bâtard issu des amours illégitimes du souverain et de l’une de ses suivantes, il portait effectivement la marque des Antarcidès, gravée dans sa chair comme dans celle de tous ceux de la descendance du fondateur de la dynastie, Thursa Antarcidès. Jaemon était donc, aux yeux de la reine Kaarla, un concurrent direct pour son fils.

Sozer, un mystérieux personnage, vint à temps ce jour-là et arracha l’enfant au triste sort qui l’attendait pour lui assurer protection dans des contrées plus lointaines. On n’entendit plus parler de l’enfant illégitime pendant cinq ans ; cinq ans pendant lesquels la reine n’eut de cesse de le faire traquer.

Quand elle parvint enfin à le localiser, elle envoya à ses trousses les alliés qu’elle s’était faits et fit tendre, en parallèle, un piège à son mari le roi Abarugon. Ce coup-double se présentait comme une formalité…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

2 avis sur ANTARCIDES #1 – L’orphelin de Maelmordha

"L’orphelin de Maelmordha" (du nom de la capitale de l’Antarcie) nous promet de palpitantes aventures musclées dans un environnement barbare mais néanmoins civilisé. Ce décor est un compromis intelligent qui laisse libres les auteurs de puiser autant dans les atouts de l’heroic-fantasy que dans ceux des fresques historiques médiévales.

Le jonglage entre ces deux styles est bien maîtrisé. Si effectivement on repère ça et là des animaux imaginaires ou des bâtiments dont la superbe architecture fait qu’on a bien du mal à vouloir les dater de 12000 ans dans le passé, ces artifices ne sont pas surexploités et rendent acceptables ces apparitions.

Un petit tour sur un moteur de recherche internet avec comme mots "Piri Reis" vous ouvrira les portes d’un domaine de réflexion que, comme moi, vous ne soupçonniez peut-être pas. C’est sur ces cartes aux origines énigmatiques et souvent contestées que le scénariste s’est appuyé pour créer l’univers de la série "Antarcidès". Très intéressant.

"L’orphelin de Maelmordha" fera le bonheur de ceux qui, comme moi, ont apprécié des séries comme "Le serment de l’ambre". Le dessin, les couleurs, l’ambiance ; tout participe à nous plonger dans ces univers envoûtants de quêtes, d’initiations, de combats, de magie.

Alain Paris, le scénariste, a déjà travaillé sur le très remarqué Galata, pour la série Dédales (aux Humanoïdes Associés, également). Valérian Taramon ("Val"), entre avec cet opus dans le monde de la BD. S’il trahit quelques malaises comme dans le dessin des scènes de foule par exemple, son trait est très prometteur et "Antarcidès" n’étant pas un one-shot, il est certain que son travail évoluera. Dans le bon sens.

Après cette mise en bouche au déroulement assez classique, qu’adviendra-t-il de Jaemon et de ses deux compagnons protecteurs (et instructeurs) ? Rendez-vous au tome 2 !

Par Sylvestre, le 6 septembre 2005

"Antarcides" saura combler des lecteurs avides de découvrir une intrigue au coeur d’une civilisation certes imaginaire mais non moins très réaliste.
En effet, les personnages évoluent au gré des rebondissements, avec leurs failles et leurs stratégies. Le dessinateur, Val, a parfaitement retranscrit les différents émotions à faire passer pour qu’au fil des pages l’histoire envoûte le lecteur qui ne sera pas déçu du résultat. On attend la suite impatienmment!
Bravo au scénariste Alain Paris.

Par Zaz, le 18 septembre 2005

Publicité