ANIMALERIES
Animaleries (2015)

 
Animaleries rassemble soixante-huit illustrations pour la plupart époustouflantes d’originalité et d’excellente qualité. Soixante-huit illustrations signées Jean Solé présentant en quelque sorte des transmutations ; sans qu’on sache toutefois dans quel sens le phénomène a lieu. Sont-ce les objets qui se transforment en animaux, ou les animaux qui se transforment en objets ?! Peu importe, finalement : ce sont ces instantanés qui comptent, ces dessins où la fusion entre les deux entités est telle qu’elle en devient magique.
 

Par sylvestre, le 11 février 2015

Notre avis sur ANIMALERIES # – Animaleries (2015)

 
Les dinosaures ont tiré leur révérence depuis longtemps, mais les animaux de Jean Solé, eux, ne sont pas près de disparaître ! En qualité d’animaux fantastiques, tels le monstre du Loch Ness, c’est régulièrement qu’ils refont surface : en 1977, en 1982, en 1991 et aujourd’hui, en 2015. Rébarbatif, dites-vous ? Au contraire ! On applaudit chacune de ces rééditions qui permettent à ces espèces animales extraordinaires de survivre afin que les générations, les unes après les autres, puissent à leur tour les découvrir ! La mode est à la résurgence des visuels d’anciennes marques commerciales, pourquoi des dessins n’auraient-ils pas une seconde vie ? Et une troisième ? (Et ainsi de suite ?)

Vous en conviendrez, ces dessins sont exceptionnels. Ils donnent à voir le talent de l’artiste qui a vraiment poussé loin le niveau de détail. Ils surprennent aussi par leur originalité. Pas qu’on n’ait jamais vu d’animaux détournés ici ou là, mais force est de constater que d’ordinaire, un panel assez réduit d’animaux est choisi pour de telles greffes improbables. Dans Animaleries, bien que certaines espèces (connues !) soient plusieurs fois "modulées" par Jean Solé, d’autres sont à l’honneur qui d’habitude ne sont pas souvent représentées. Comme le mandrill, par exemple, ou le mouflon, ou la guêpe, ou la mante religieuse…

M’enfin, dans tous les cas, même si l’animal n’est pas "rare" (visuellement parlant), son entremêlement avec un objet le hisse de toute façon, pour l’occasion, au rang de curiosité. Que diriez-vous d’un singe-machine à écrire ?! Ou d’un kangourou-WC ?! D’un héron-perceuse, ou d’un félin-sablier ?!

Non, vous n’avez pas fumé la moquette. Vous êtes simplement entrés dans un zoo de papier ahurissant ! Et vous allez en barrir de plaisir !
 

Par Sylvestre, le 11 février 2015

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