ANIMAL MAN
Rotworld : The Red Kingdom

Le monde est passé sous la coupelle de The Rot, une force maléfique. La folie s’étend. Buddy Baker, alias Animal man, s’allie à Alec Holland, alias Swamp Thing, pour empêcher que la Terre ne soit plus. Ils doivent alors entrer dans les ténèbres pour l’affrontement. Malheureusement, ils sont défaits et lorsqu’Animal Man revient sur Terre, The Rot a étendu son territoire. Tout n’est que désolation. Même des héros comme Wonder Woman ou The Flash servent The Rot. Animal Man, sur sa route, trouve quelques alliés comme Constantine, Steel ou Black Orchid pour mener le dernier combat…

 

Par berthold, le 22 décembre 2013

Notre avis sur ANIMAL MAN #3 – Rotworld : The Red Kingdom

Rotworld – The Red Kingdom, troisième volet de la série Animal Man, reprend les épisodes 12 à 19 d’Animal Man et les 12 & 12 de Swamp Thing.
Cette saga se déroule aussi dans les pages de Swamp Thing dont le troisième volume s’appelle Rotworld – The Green Kingdom. D’ailleurs, si vous possédez les deux volumes, vous constaterez que les deux couvertures mises côte à côte n’en font qu’une.

Dans ce volume d’Animal Man, Jeff Lemire, accompagné par Snyder pour Swamp Thing, nous raconte l’ultime combat entre Animal Man, le représentant de la force The Red face à The Rot. Outre cette lutte, le scénariste nous montre aussi comment la famille de Buddy Baker doit combattre de son coté contre ce mal. Clifford, le fils étant blessé et vulnérable, la mère faisant tout pour défendre ses petits et la jeune Maxine découvrant ses pouvoirs.
Le drame se joue à divers niveaux. Tout comme Buddy, le lecteur fait face à ce déferlement de violence et d’horreur. Des héros combattant d’autres héros possédés. Certains y restent. Les amateurs de la Justice League Dark apprécient de croiser Constantine ou Black Orchid dans ces pages. Tout comme Frankenstein. Tous s’unissent pour mettre un terme à la folie de The Rot. Le tout se jouant dans un Métropolis méconnaissable.
Les scénaristes construisent une histoire prenante, étonnante, horrifiante et dramatique. Comme on le constate au final, avec le drame qui marque le héros. Un drame qui ne laisse pas indifférent. Un drame qui touche profondément et qui laisse des marques pour la suite de la série.

Graphiquement, le style de Steve Pugh fonctionne très bien sur cette saga. Son trait sert au mieux le caractère fantastique mais aussi l’horreur dégagée dans ces pages. Les autres artistes se mettent au diapason pour garder une certaine cohésion au niveau des planches. Certaines pages sont impressionnantes et faite pour que le lecteur soit choqué ou marqué par ce qu’il y voit.
Un sketchbook nous attend à la fin et on peut y admirer quelques travaux de recherches, mais aussi quelques couvertures en noir et blanc.

Ce volume 3 d’Animal Man est une réussite. Cette série ne laisse pas indifférent. Une oeuvre qui change des comics habituels.

 

Par BERTHOLD, le 22 décembre 2013

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