ANGOR
Lekerson

 
Lorky et Vilyana sont toujours, sous leur forme d’enfants, les otages de Lekerson. Ce dernier, qui a également avec lui le médaillon du roi, va proposer aux deux gamins de se mettre de son côté en leur faisant miroiter la possibilité d’avoir recours quand ils le souhaiteront à l’objet des métamorphoses. Mais Lorky n’est pas dupe et sait bien que Lekerson ne lui dit pas tout.

De leur côté, Evrane, Tallinn, Mansïouran, le roi et le Sombre ont mis au point un stratagème osé pour s’infiltrer jusque là d’où ils comptent bien délivrer Lorky et Vilyana : la forteresse de Lekerson, réputée imprenable…
 

Par sylvestre, le 13 octobre 2013

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Notre avis sur ANGOR #5 – Lekerson

 
Ce cinquième tome de la série Angor est celui qui verra revenir Evrane, Tallinn et Lorky chez eux, auprès des leurs. Un tome final, donc. Un album bouclant la boucle. Un tome pour lequel je ne vous ôterai donc pas toute surprise en vous murmurant (sans vouloir vous gâcher l’envie de le découvrir !) qu’il se termine bien pour nos héros… Mais si son issue est heureuse, sachez que l’action et son déroulement font tout le plaisir de la lecture : d’une part parce qu’ils sont relativement originaux, à l’instar de la manière avec laquelle ceux dont on a rallié la cause vont réussir à s’infiltrer dans le saint des saints du terrible comte Lekerson, mais d’autre part aussi parce que le dessin de Dimitri Armand est toujours aussi chouette.

Personnages, objets, bâtiments, tout est représenté avec un certain talent. Tout est bien mis en valeur, aussi, avec une atténuation de la couleur des traits et des zones voulues en retrait. Bonne utilisation de la surface des vignettes, aussi, avec par exemple ces tentacules des sombres qui remplissent gracieusement les espaces avec leurs esthétiques volutes. Le style Armand, quoi ; puisse-t-il garder ses spécificités et ne pas tendre vers un style "Soleil-certified" plus formaté comme on l’a déjà déploré pour d’autres… Seuls les paysages et les décors sont peut-être un peu moins élaborés, mais la couleur est là qui tente d’y remédier.

Cinq tomes pour un cycle, c’est raisonnable. C’est le temps de construire quelque chose de solide et d’imaginer une fin ni trop lentement, ni trop rapidement. Ainsi ce premier d’Angor aura donné à la HF une belle aventure non dénuée d’originalité. Bravo. Une belle aventure non dénuée de possibilités, aussi, d’où la forte éventualité qu’un jour un cycle 2 existe. Mais la césure est franche : ceux qui voudront s’arrêter là pourront en rester là sans que rien ne manque à ce qu’ils ont lu. Les autres attendront la suite espérée au moins aussi bonne !
 

Par Sylvestre, le 13 octobre 2013

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