ANGELE ET RENE
Amour, tendresse et gros bisous

Angèle est une charmante blondinette affublée d’un animal de compagnie peu commun, un porcelet répondant au doux patronyme de René. Elle a aussi et surtout un amoureux, Giovanni, qui ne sait pas quoi inventer pour lui plaire et ses déclarations enflammées pourraient parfois donner des idées aux adultes.
Lorsqu’ils s’intéressent de près à l’amour et aux câlins, il est clair que leur spontanéité juvénile ne peut que produire des situations cocasses où les adultes sont bien évidemment beaucoup plus coincés que ces petits garnements.

Par olivier, le 29 juillet 2013

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Notre avis sur ANGELE ET RENE # – Amour, tendresse et gros bisous

Ce n’est jamais sans une certain réticence que j’ouvre un album estampillé humour et, sans connaitre ni la série ni l’auteur je pars déjà avec des apriori négatifs. Je sais, ce n’est pas bien, mais c’est d’autant plus agréable de passer par-dessus cette défiance quand je me trouve devant des scénettes aussi mignonnes.
La série Angèle et René est parue initialement au Lombard, 9 albums de 1997 à 2005. C’est un best Or que nous propose Curd Ridel chez Bamboo pour cet été, une compilation des meilleures planches traitant de l’amour et de toutes ces questions qui passent dans la tête de ces petites têtes blondes, des discussions de cour de récréation sur les baisers, les amoureux et comment on attrape un bébé dans son ventre.
Décomplexés les gamins, non, simplement encore innocents et leurs regards sur les relations de couple qui passe obligatoirement par le truchement de la télévision et ce que véhiculent les parents vaut parfois son petit pesant de cacahuètes.
Entre Angèle et son latin lover de Giovanni, tout va pour le mieux et les deux marmots sont bien décidés à se marier quand ils seront grands. En attendant, ils imitent, jouent au papa et à la maman et, quand ils s’enferment dans leur chambre, le seul à s’inquiéter de leurs jeux c’est le papa d’Angèle.
Pauvre papa d’ailleurs, les déclarations de sa fille, ses réflexions toutes naturelles le placent parfois dans des situations quelque peu délicates, de celles où on aimerait disparaitre dans un trou de souris.

C’est léger, frais et drôle, une petite lecture d’été sans prétention mais bien agréable.

Par Olivier, le 29 juillet 2013

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