Angel Nest

Quatre histoires, quatre tranches de vie pris sur le vif, dans ces instants où les sentiments brûlent une femme et un homme

La première nouvelle, la plus longue, raconte la séparation de Ken et Natsu, lorsque celle-ci découvre qu’il la trompe avec une de ses étudiantes, Emi. Paradoxalement, cet événement va rapprocher les deux femmes dont l’une a vu son amour sombrer et dont l’autre n’a jamais rien éprouvé pour son amant. Entre elles, un lien étrange : l’apparition d’un ange.

Trois autres nouvelles, plus courtes, racontent des rencontres, des instants brefs mais intenses, entre deux êtres en recherche d’affection.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Angel Nest

Il ne serait même pas nécessaire de lire le nom de l’auteur pour savoir que ce livre a été écrit par une femme. Cela se ressent à chaque page. Erica Sakurazawa raconte ses histoires avec une sensibilité féminine qui touche indéniablement.

Sans trop en dire, simplement à travers quelques gestes, quelques attitudes, nous vivons les troubles, les rêves ou la détresses de ces femmes. L’homme n’est présent ici que pour mieux mettre en relief ces belles en mal d’amour.

Les dessins sont pourtant assez simples et dépouillés. Ils réussissent pourtant à appuyer efficacement les propos de l’auteur.

La première nouvelle est la plus développée et elle reprend le thème d’Angel avec l’apparition de l’ange. Ce côté irréel reste assez discret car l’ange demeure passif la plupart du temps. On l’apparentera plutôt à une image, celle de l’amour ou de la tendresse. J’ai même eu le sentiment que cette apparition était finalement futile, presque inutile, tant l’auteur réussi par ailleurs à faire transparaître les sentiments de ses héroïnes.

Les trois autres histoires, plus courtes, racontent vraiment des moments de vie très courts, des rencontres que l’on sent marquantes mais aussi furtives. Mais qui sait ?
Elles réveillent en tout cas en nous des envies, des nostalgies. Rien que cela prouve combien l’auteur a réussi son pari, proposant là de jolies histoires, sans scénario échevelé, juste des moments qui nous rappellent combien on peut être fragile et sensible. Et c’est bien agréable.

Par Legoffe, le 10 août 2007

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