L'Anatomiste

1867. Un écrivain anglais, R.L. Artless veut écrire un livre sur les aliénés de l’asile de Brensford. Là, il fait la connaissance d’un certain Mac Grave, un schizophrène obsessionnel qui lui raconte l’histoire de sa vie.
1837. Banlieue d’Healtheart. Deux hommes, éclairés par des lanternes, piochent le sol d’une tombe. Ils s’appellent Edward Laird et William Mac Grave, et déterrent les morts pour offrir leurs corps à un médecin anatomiste, un certain professeur Knox…

Par zippo, le 1 janvier 2001

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2 avis sur L’Anatomiste

J’ai bien aimé ! Tout d’abord, une histoire qui s’étale sur près de 80 pages, en grand format. Ça nous change des séries conventionnelles. L’histoire n’a cependant rien d’original. Un médecin-chercheur qui engage deux hommes pour qu’ils lui apportent les corps de personnes décédées afin qu’il puisse faire ses recherches. Le besoin de corps « plus frais » se faisant pressant, les deux commettront des meurtres pour satisfaire la soif de corps frais du docteur. Les meurtres se succèderont donc les uns aux autres et la ville réclamera « vengeance ».
Une histoire assez banale, somme toute, mais très bien servie par le trait du dessinateur. Celui-ci nous fait bien ressentir la détresse, la folie, la peine, l’angoisse de certains personnages. Aussi, les couleurs sombres de cet album créent une atmosphère qui respecte l’époque.

Une bonne note pour cet album.

Par zippo, le 21 mars 2005

Dans une ambiance sordide et angoissante les auteurs nous entraînent dans les plus effrayants recoins de l’âme humaine.
Une escalade vers la folie meurtrière dans un univers de démence parfaitement servis par le dessin de Loïc Godart aux formes torturées et aux couleurs blêmes.

Par Isa, le 21 mars 2005

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