AMOUR PASSION ET CX DIESEL
Amour, Passion et CX diesel

Harold, le patriarche de la famille, est bien malade. Sa femme et ses enfants le disent, il commence à perdre la tête. Derrière des airs désolés, les enfants soit disant compatissants rêvent déjà de l’héritage. Une question les taraude notamment : qui donc va hériter de la CX Diesel ? L’objet de toutes les passions va justifier quelques coups bas.

Par legoffe, le 2 juin 2011

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Notre avis sur AMOUR PASSION ET CX DIESEL # – Amour, Passion et CX diesel

Véritable sitcom graphique, cet album est là pour vous faire rire ! Une évidence à la seule lecture du titre. Et cela se confirme dès les premières pages. Les auteurs relatent avec délice de moquerie les relations d’une famille éprise d’héritage et de… Citroën CX. Cette seule évocation suffit à démontrer l’esprit caustique et la dérision qui alimentent le livre. Qui, en effet, irait se battre pour une CX ? He bien, dans cette tribu, le bon goût est visiblement de mise. Les amateurs de déco pourront d’ailleurs contacter l’un des fils de Harold, Brandon, patron d’une discothèque. Il sait que ce qui plaira aux clients, ce sont le poster dédicacé de François Valéry et le dessin à l’aérographe d’un aigle sur un camion avec un chef indien surplombant une femme nue. Ben oui, la lecture, c’est fait pour ça, donner des idées.

Et, pour nous faire rire, les auteurs n’en manquent pas (des idées, pas des femmes nues). L’ensemble se présente sous forme de strips, mais l’ensemble forme un récit bien construit, qui nous mènera à la conclusion de cette quête de la CX diesel.

Comme dans tout bon sitcom, le décor est uniquement intramuros et les personnages ont des noms qui fleurent bon Amour et Passion : Brandon, Jessifer, Pamela, Bill, Tony, Cynthia et Jean-Mortens. Leurs relations sont polies, mais pas forcément courtoises lorsqu’il s’agit de marquer quelques points devant le patriarches. En d’autres termes, chacun place ses pions sans pour autant entrer dans une guerre intestine.
Les dialogues sont plutôt savoureux. On rit de ces échanges qui prennent souvent une tournure inattendue. Les personnages, bêtes et beaufs, sont ridiculisés pour notre plus grand plaisir. Le patriarche, lui, nous offre quelques moments de lucidité très drôles. A ce demander qui a vraiment perdu la tête dans la famille ! Même si vous n’aimez pas la CX, vous devriez bien rire, vous aussi, de la bêtise de la famille Gonzalès !

Par Legoffe, le 2 juin 2011

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