AMERIKKKA
Les Canyons de la Mort

Février 2000, au Texas, près de la frontière mexicaine.
Des patrouilleurs découvrent les cadavres de clandestins venus du Mexique. Ce ne sont que des cadavres de femmes, et elles ont été massacrées. Dans une main d’une des femmes assassinées, ils trouvent un objet provenant d’un membre du T.K.K.K.K : Texas Knights of the Ku Klux Klan.
Ce sont donc deux membres de l’Anti-Klan Network, Steve Ryan et Angela Freeman, qui vont se charger de l’enquête. Mais ce ne sera pas si facile. Les deux agents vont affronter un empire invisible, où ils risquent d’y laisser leurs peaux !

 

Par berthold, le 11 mars 2010

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Notre avis sur AMERIKKKA #1 – Les Canyons de la Mort

Un film m’a marqué à une période, c’est le Mississippi Burning d’Alan Parker avec Gene Hackman, Willem Dafoe, Frances McDormand et Brad Dourif. Cela causait du K.K.K., ce groupe qui naquit au lendemain de la Guerre de Sécession. Le film de Parker était bien mené, bien construit et vous impliquait dans le récit.
Depuis, sur le sujet, je n’ai pas retrouvé d’œuvre aussi forte.

Jusqu’à aujourd’hui.

Dans les années 2000, Roger Martin et Nicolas Otero sortent Amerikkka, une série qui va parler de ce sujet avec les enquêtes de deux agents d’Anti Klan Network. Malheureusement, j’ai laissé passer le sujet alors de la sortie, et ce n’est donc que tardivement que je découvre la série.

Au premier abord, si vous regardez le dessin de Nicolas Otero, vous risquez d’être surpris par son graphisme. Vous devez penser que c’est une comédie. Et bien, vous avez tort. Dès que vous rentrez dans le sujet, vous serez pris par l’intrigue.
Roger Martin a construit un scénario solide, un récit assez fort qui va vous prendre en plein dans les tripes. C’est bien documenté, c’est très crédible, le suspense tient la route et le scénariste vous donne une bonne dose de frissons lors des moments où il met en danger ces personnages.
Quelque part, cela fait peur ce genre d’histoire. Dire qu’au XXIème siècle, cela existe encore !

Finalement, le dessin d’Otero sert parfaitement le récit. Je trouve que ce style a le mérite d’être lisible, dynamique et de plaire aux lecteurs. Bien sûr, vous me direz qu’il y a quelque défauts, c’est vrai, mais vous n’y prêterez guère attention tant vous serez pris par le récit.

A la fin du livre, vous avez droit à des notations, des documents sur le Klan accompagnés d’illustrations. Cette partie est tout autant intéressante que la première enquête de Steve et Angela.

Amerikkka
est donc une série que je vous invite à découvrir.
Ce mois-ci, sort d’ailleurs le premier tome d’une intégrale qui reprend les trois premiers tomes de la saga.

 

Par BERTHOLD, le 11 mars 2010

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