AMERIKKKA #9 Cauchemar californien

voir la série AMERIKKKA
Dessinateur :


Scénariste :


Coloriste :


Éditions :

EMMANUEL PROUST

Genre :

Drame

Policier

Sortie :
ISBN : 9782889320080

Résumé de l'album Cauchemar californien

Le Sud de la Californie. Des gangs de bikers s'affrontent régulierement pour conquerir de nouveaux territoires. Les Libertaryans rencontrent les Zoots MC pour passer un accord. Mais avant cela, il y a quelques differents à régler. Deux membres des Libertaryans ont touché la régulière d'un des membres des Zoots. Et parmi ces derniers, un certain Estevez n'est autre qu'un agent infiltré. L'agent se fait exploser une rotule puis abat les deux libertaryans qui ont fauté. Les comptes étant à jour, les deux groupes font affaire.
Pour remplacer cet agent, Jack Robeson pense de suite à Steve afin d'infiltrer les Libertaryans. Mais ce dernier est embêté, Angela est enceinte et il ne peut l'abandonner. Malgré cela et le problème que générent ces bikers, Steve accepte...

 

Par Berthold, le 16/10/2014

Notre avis sur l'album Cauchemar californien

Amerikkka. Cette série conçue par le duo Roger Martin et Nicolas Otero, est devenue une série phare, une série "documentaire", un divertissement instructif de qualité au sujet du Ku Klux Klan et du problème de l'extrême-droite aux USA.
Avec ce neuvième tome, intitulé Cauchemar Californien, nous nous retrouvons dans une ambiance façon Sons of Anarchy avec quelques bikers qui trafiquent les armes ou la drogue.

L'intrigue de Roger Martin est très bien construite, très documentée sur les milieux des gangs de bikers.
Ainsi, nous apprenons comment un agent doit se preparer (assez rapidement dans le cas de Steve) pour infiltrer un gang de motards. Cela m'a même surpris que le type doit apprendre à conduire une Harley-Davidson. Nous apprenons ainsi comment l'extrême-droite, le KKK et autres, ont divers moyens pour arriver à leur fin. Et les problèmes que cela amène ensuite.
C'est dans ce contexte difficile que Martin entraine son héros Steve, qui a pourtant d'autres problèmes à gérer comme la grossesse d'Angela et combien il souffre de lui mentir au sujet de sa mission et du fait qu'il sera éloigné pendant quelques semaines d'elle. De plus, une autre femme, une bombe, va venir perturber sa solitude...
Bref, tout cela nous donne un récit dense, violent, impressionnant et prouve que la série Amerikkka a encore des choses à nous raconter.

Quand à Nicolas Otero,  il semble toujours aussi à l'aise avec cet univers là. Son style fonctionne toujours autant et nous permet d'admirer son travail au travers de planches efficaces, que ce soit dans les scènes d'action ou bien même dans les scènes intimistes où l'on voit Steve qui souffre de l’absence d'Angela ou cette dernière se demandant ce que fait vraiment Steve.
J'ai l'impression qu'Otero a bien compris les codes de mise en scène des séries TV US vu la façon dont il met en image ce Cauchemar californien.
Le tout servi par les couleurs inspirées de Sophie David.

Cauchemar californien est un bon thriller.
Amateurs de Sons of Anarchy, de récits de flics infiltrés, de magouilles, de corruptions, de guerres de gangs, de bons thrillers, ne ratez pas ce rendez-vous incontournable.

 

Par , le

Les albums de la série AMERIKKKA

Nos interviews liées

A l'occasion de la sortie du tome1 de l'integrale Amerikkka

Sceneario.com : Bonjour Nicolas. Ton actualité est la sortie du premier tome de l’integrale d’Amerikkka en ce mois de mars. Mais avant d’aborder autre chose, peux tu faire une présentation de Nicolas Otero et de son parcours pour en arriver à la BD ?
Nicolas Otero : Le truc horrible à faire, de base, histoire de bien commencer!!!^^ J'ai 34 ans, dans la BD depuis bientôt dix ans (rhaaa!), et mon parcours peut se résumer ainsi...chaotique!!! Le dessin m'a gratté d'aussi loin que je me souvienne, apaisé autant qu'il me grattait aussi...J'ai compris assez tard qu'on pouvait réellement en faire un métier malgré que je l'ai toujours su...et après moultes aventures dantesques, j'ai atterri à Lyon et suis sorti diplômé de l'ecole Emile Cohl, un contrat BD déjà en poche malgré mon incapacité chronique à anticiper ou à gérer quoi que ce soit dans toute cette affaire!!!!! Cours et confus, dessiner et apprendre à le faire le mieux possible pour pouvoir en vivre et continuer à le faire encore longtemps, tels étaient les objectifs, la BD étant juste le langage qui me sied le mieux, où je me sens bien [...]

Lire la suite ›