AMERIKKKA
Les commandos de Philadelphie

Philadelphie.
Le Front de Libération des animaux a commis un attentat. Une femme, le Docteur Virginia Buckley, y a trouvé la mort. Elle était une sommité de la Recherche.
Les deux agents de l’Anti-Klan, Steve Ryan et Angela, y sont envoyés pour enquêter sur les agissements de ce nouveau groupe, inconnu des policiers ou du F.B.I. Les deux agents vont avoir à démêler une sacrée histoire où ils vont découvrir d’autres vérités.

 

Par berthold, le 5 mai 2010

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Notre avis sur AMERIKKKA #5 – Les commandos de Philadelphie

Plus le lecteur avance dans les enquêtes de Steve et Angela, plus les récits de Roger Martin sont meilleurs et bien plus prenants.
C’est encore le cas avec ce tome 5 de la série Amerikkka où nous commençons l’enquête en découvrant un certain Front de Libération des animaux qui, partant peut être d’une bonne cause, s’avère avoir des connotations racistes et liées aux partis d’extrême-droite. Tout cela, bien sûr, vous le découvrirez dans cet excellent récit policier.

Roger Martin sait placer l’intrigue, sait faire débuter comme il faut son récit. D’entrée, nous rentrons dans le vif du sujet par un violent attentat. Puis, il fait débarquer ses deux héros que nous allons suivre tout du long du récit. Cette fois encore, ils vont risquer leur vie pour qu’éclate la vérité.
Le scénariste part toujours d’un fait divers réel pour concocter ses scenarii. Et là, au vu de ce nous découvrons en tant que lecteur, cela fait, encore une fois, froid dans le dos. Cela fait même peur. Et réfléchir, donc.
Il met quand même un peu d’humour avec les petites scènes de jalousie de Steve concernant les relations d’Angela avec son ami d’antan, Ossie Jenkins.
Je dois bien avouer que le suspense tient encore bien la route sur ce tome.

Le dessin de Nicolas Otero s’affirme de plus en plus. Cette fois-ci, il se surpasse une nouvelle fois. Il arrive à bien faire ressortir la vie, l’ambiance des rues de ces villes américaines. A croire qu’il doit y vivre. Il s’applique, avec son dessin semi-réaliste à garder une certaine ligne réaliste. Parfois, il frôle la caricature mais grâce à son talent, il tient bien le cap de la gravité du récit. Il est toujours aussi à l’aise dans les scènes d’action tout comme les intimistes.

A noter que ce tome 5, vous propose un magnifique ex-libris.

Les rues de Philadelphie vous invitent à découvrir d’autres dangers venant de groupes qui, malgré le couvert de causes inoffensives, s’avèrent être tout aussi dangereux. Ce tome 5 est donc de l’excellent polar.

 

Par BERTHOLD, le 5 mai 2010

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