AMERICAN VAMPIRE
Sang neuf

1925. Los Angeles.
Pearl Jones rêve d’être une grande actrice de cinéma. Ce soir là, elle est invitée à une soirée chez B.D.Bloch, un grand ponte du monde du cinéma. La jeune femme pensait que cette soirée allait changer sa vie. C’est ce qui se passa mais pas comme elle l’espérait. Bloch et ses amis sont des vampires et se sont servis d’elle comme repas. Laissée pour morte avec d’autres cadavres dans le désert, Pearl se réveille très affaibli. Alors qu’elle erre, l’air hagard, elle est recueilli par un couple qui passait par là. Ramenée en ville et soignée par un docteur, Pearl ne devrait pas voir le jour se lever au désespoir de ses amis, Hattie et Henri. Ce soir là, elle recevra la visite de son voisin, Skinner Sweet, qui vient lui donner son dernier baiser.
Le lendemain, Pearl Jones se réveille à la morgue ! Elle va découvrir qu’à partir de là, elle est devenu une morte-vivante grâce à Skinner Sweet qui en a fait d’elle une créature comme lui : un vampire ! Mais une nouvelle race : le vampire américain. La jeune femme va se lancer dans la vengeance et abattre ceux qui se sont joués d’elle.

1880, Sidewinder, Colorado.
L’agent de Pinkerton, James Book et son adjoint Félix Camillo ont arrêté le chef de gang, assassin et voleur, Skinner Sweet. Ils vont l’escorter en train jusqu’àu Nouveau-Mexique où il sera jugé et pendu. Mais Sweet a tout prévu et ses compagnons ont tendu un guet-apen. Le train est donc attaqué. Skinner tente de s’enfuir mais les policiers résistent et skinner est tué, égorgé, par Percy, un homme d’affaire qui a participé à l’arrestation du bandit. Percy semblant être un autre genre d’homme que les balles ne tuent pas. Malheureusement, le sang de Percy a coulé sur Sweet. Tout cela a eu comme témoin un journaliste et écrivain.

 

Par berthold, le 28 février 2011

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Notre avis sur AMERICAN VAMPIRE #1 – Sang neuf

Les vampires ont la cote ces temps-ci.
Panini, après nous avoir proposé Vamps, sort aussi ce mois-ci l’autre événement venu de chez Vertigo : la série American Vampire.
Cette œuvre est signée du romancier et scénariste Scott Snyder (Voodoo Heat) qui s’est adjoint un autre romancier célèbre pour l’accompagner dans cette aventure : Stephen King ! Est-il besoin de vous présenter ce grand nom de la littérature fantastique ? Stephen King a d’ailleurs tâté du vampire auparavant dans son roman Salem.
Pour American Vampire, ils vont se partager les tâches : Scott Snyder s’occupe de la partie dans les années 20 concernant Pearl Jones, tandis que King nous conte comment Skinner Sweet est devenu ce vampire d’un nouveau genre.
Oui, je dis bien un nouveau genre de vampire puisqu’ici, nous découvrons ce qu’est le vampire américain. Les deux auteurs laissent un peu de côté la mythologie du vampire classique que nous retrouvons sur ces suceurs de sang,  venant de la vieille Europe et ayant fait fortune sur le sol américain. Ceux-là craignent le soleil par exemple (Percy se promène au soleil grâce à une lotion solaire et des habits protecteurs) tandis que le vampire genre Skinner Sweet ne le craint pas, tout comme il peut survivre sous l’eau, entre autres.
Le personnage de Skinner Sweet est intéressant. C’est le bad guy par excellence et pourtant il vous apparaît sympathique. Pearl Jones, elle, vous touche puisqu’elle est une victime et vous la soutenez dans sa vengeance. Snyder et King vont nous présenter d’autres personnages importants, comme le policier Jim Book qui poursuit de sa haine le bandit Skinner Sweet, tout comme son ami Camillo. D’ailleurs, vous verrez que pour les prochains épisodes, Sweet n’en a pas fini avec son passé.
King et Snyder nous décrivent aussi avec talent la période de la fin du XIXème siècle et celle du début du XXème siècle.

La partie graphique est dévolu au talentueux auteur brésilien, Rafael Albuquerque. Son style se marie bien avec les idées de ces deux scénaristes. Il passe facilement du genre western à celui du drame se déroulant dans les années 2O avec ce monde du cinéma qui se développe. Ses personnages ont du charisme et de la présence. Ses vampires font peur et quelques scènes fortes sauront vous donner quelques bons moments de frayeur, le tout aidé par le choix judicieux des couleurs signées Dave McCaig.

Sang neuf, le premier volume d’American Vampire, redonne un coup de jeune au mythe du vampire. C’est aussi un très bon moment de lecture qui plaira aux amateurs du genre.
Une œuvre à ne pas manquer ce mois-ci.

 

Par BERTHOLD, le 28 février 2011

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