AMERICAN VAMPIRE
Le diable du désert

 1936. Une bourgade du Nevada nommée Las Vegas.
Cashel McCogan est le shérif de ce lieu. Il a d’ailleurs fort à faire pour maintenir l’ordre et l’autorité avec les diverses bagarres, la corruption et les lieux de perdition.
C’est aussi dans cette ville que s’est installé Skinner Sweet, le premier vampire américain ! Il s’est monté sa propre affaire : un bar où l’on trouve aussi des filles de mauvaise vie.
L’endroit va être confronté à une série de meurtres sauvages de certains hommes d’affaires qui sont à la tête de la construction d’un énorme barrage.
Une guerre entre vampires semble débuter avec ces évènements.
McCogan doit gérer tout cela tout en surveillant la naissance imminente de son propre enfant …

Par berthold, le 2 novembre 2011

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Notre avis sur AMERICAN VAMPIRE #2 – Le diable du désert

American Vampire fut créée par Scott Snyder et Stephen King.
Après un premier cycle fort réussi qui plaçait les bases de la série, Stephen King, l’auteur de Simetierre, de Ca, du Fléau, de Cujo et bien d’autres encore, laisse le champ libre à la star montante Scott Snyder.

Ce dernier poursuit donc la saga dans ce tome (qui reprend les épisodes 6 à 11 de la série US) où l’amateur retrouvera le malfrat Skinner Sweet devenu le premier vampire américain et d’un nouveau genre, ainsi que Pearl Jones et Hattie Hargrove. Nous faisons connaissance avec d’autres personnages qui seront sans le vouloir des dommages collatéraux de cette "guerre de vampires". Snyder nous plonge avec une certaine facilité dans cette ambiance américaine d’avant la seconde guerre mondiale, nous entraînant dans des lieux où l’on joue du blues, du jazz, ou en nous entraînant dans les rues sordides d’une ville peu connue qui deviendra célèbre bien plus tard, nommée Las Vegas.
L’intrigue s’avère prenante, tordue par moment, violente par endroit mais vous passionne de bout en bout.

Au graphisme, nous retrouvons le talentueux Rafael Albuquerque, puis Mateus Santolouco qui s’applique à ne pas dénaturer le travail de son prédécesseur.
Le trait est vraiment efficace, surtout lors des scènes où les vampires entrent en action. Je comprends que cette saga ne s’adresse qu’à des lecteurs avertis et de plus de 16 ans. Les âmes sensibles ont intérêt à s’abstenir.

Le diable du désert est un tome efficace qui enchantera les amateurs de sensations fortes et de bonnes histoires. American Vampire est partie pour être une saga qui fera date dans les annales.
Vous verrez, vous aussi, vous serez vite à crocs !

Par BERTHOLD, le 2 novembre 2011

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