AMBULANCE 13 (L')
Des morts sans nom

Isabelle de Ferlon a été condamnée au peloton d’exécution pour avoir aidé le sous-lieutenant Bouteloup, accusé de haute trahison. Ce dernier lui rend une dernière visite dans sa prison.
En 1917, Le sous-lieutenant Bouteloup est une nouvelle fois envoyé sur le front. Avec l’ambulance 13 il peut tester la radiographie mobile inventée par Marie Curie et qui est nommé l’autochir. Les plans ont d’ailleurs été dessinés par Emilie, la dessinatrice de Montmartre qui profite de l’occasion pour rendre visite à Bouteloup. Mais ils sont désignés pour intervenir pendant le premier assaut sur le Chemin des Dames…

 

Par berthold, le 10 janvier 2014

Notre avis sur AMBULANCE 13 (L’) #4 – Des morts sans nom

L’ambulance 13 est l’une des plus belles séries parues ces dernières années sur la Première Guerre mondiale. Et surtout, elle s’intéresse à ces gens qui tentent de sauver leur prochain qui ont été blessé ou mutilé au combat.

Patrice Ordas et Patrick Cothias nous racontent la vie "à côté" du champ de bataille, ce qui se passe aussi entre les généraux et les divers chefs d’états-majors.
Nous assistons au destin du sous-lieutenant Bouteloup, le médecin de l’ambulance 13, face à ce qui attend Isabelle de Ferlon, face à la stupidité de son supérieur et surtout face aux feux ennemis ! En effet, Ordas nous entraine sur le tristement Chemin des Dames. Le scénariste nous montre comment et pourquoi les "forces coloniales" ont été envoyées en premier au casse-pipe. En peu de cases, en peu de pages, le lecteur en apprend beaucoup. Il "vit" la guerre comme jamais auparavant. Certains passages sont assez difficiles, surtout avec ce qui attend le groupe de Bouteloup.
On suit le destin du pilote Favre, d’Emilie et d’autres civils liés à Bouteloup. Cela permet de ressentir aussi ce que vivent les non combattants.
Outre les moment durs de ce tome 4, nous trouvons aussi quelques beaux passages comme lorsque l’aviation allemande rend hommage au pilote Seagull abattu en combat aérien.

Ordas a donc réussi à faire de L’ambulance 13, une série phare sur la Première Guerre Mondiale.

Graphiquement, Mounier donne là aussi le meilleur de lui même. Il réussit par son trait efficace à nous entrainer dans les tranchées et à nous faire subir la vie dans ces conditions. La boue, la pluie, l’odeur, le sang, les balles, les bombes… Tout arrive à nous faire bien comprendre et à ressentir ces conditions de vies qu’ont connu les poilus entre autres.

Ce quatrième tome conclut le second cycle. J’espère qu’un troisième cycle va suivre et qu’il sera de la même qualité !
En attendant, ne manquez pas le quatrième opus de L’ambulance 13 !

 

Par BERTHOLD, le 10 janvier 2014

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