A tale of Wonder Woman

Dans une autre réalité, au 19 ème siècle la famille royale a été entièrement décimée, seul le duc de Clarence a survécu, grièvement blessé et condamné à rester dans une chaise roulante. Un lointain cousin, Jack Planters, devient donc le nouveau roi et sous son reigne le royaume devient particulièrement misogyne.
Diana, une femme aux extraordinaires pouvoirs, jadis enlevée sur l’île du paradis par Steve Trevor, anime des spectacles, mais en contre partie elle a du mal à supporter ce monde civilisé ou la femme n’est rien d’autre qu’un objet tout juste bon à élever des enfants…
Et pendant ce temps, Jack l’éventreur commence à sévir à Londres…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur A tale of Wonder Woman

Remarquable.
Voilà, j’ai tout dit !

Cet album est un pur bijou. Tout d’abord parce que le scénario est réellement très intelligent et pertinent. Messner-Loebs entre vraiment dans la substance de ce qu’est un personnage comme Wonder Woman, sans tomber dans les gros clichés. C’est une femme intelligente, forte, mais consciente de trop faire de sacrifices, tant en ce qui concerne ses enfants que pour ce qu’elle est en tant qu’amazone.
Alors oui, le scénariste force un peu le contexte, mais davantage pour mettre en exergue la personnalité de Diana (d’ailleurs vous devrez lire la fin pour apprécier l’ironie du sort !!!). Très habile, encore une fois, parce que le cadre historique est remarquablement retranscrit, très étudié, c’est d’une cohérence à toute épreuve.

Mais le véritable "sorcier" de cet album c’est Phil Winslade, l’artiste livre ici des planches de fou, ultra détaillées et mises en scène avec une science du cadrage incroyable. Chaque case est une perle, chaque planche pourrait être encadrée tant tout est magnifique. C’est véritablement avec cet album (et son travail sur Goddess aussi) que Winslade s’est révélé au grand public, travaillant ensuite chez Marvel et DC.
Amazonia restera à jamais son oeuvre majeure. On ose à peine se demander combien de temps il a du passer sur chaque planche !

Très très très conseillé.
Si vous êtes refractaires aux BD de super héros, cet Amazonia devrait vous permettre de vous rendre compte qu’il est possible de faire un comics très profond et passionnant.

Par FredGri, le 20 août 2008

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