AMAZONES (LES)
Chapitre 1

Octobre 1854. C’est la guerre en Crimée ou l’Empire russe affronte une coalition comprenant l’Empire ottoman, le Royaume-Uni, l’Empire français de Napoléon III et le royaume de Sardaigne.
Le lieutenant James G. Parker, un officier anglais assez borné et arrogant, commande un groupe de soldats pour avancer en territoire ennemi. Il doit patrouiller sur un périmètre d’environ deux cents kilomètres carrés au sud de Sébastopol, afin de permettre aux troupes anglaises de débarquer ensuite.
Assez rapidement, ils tombent dans une embuscade organisée par des guerrières Koumanes. Le lieutenant Parker et quelques hommes, dont le guide Bachir, sont capturés.
Ils sont ensuite utilisés comme esclaves, mais aussi comme "éléments reproducteurs" ! Une situation totalement désarmante pour l’officier qui reste tout de même un soldat et commence à donner des ordres aux prisonniers.
Parmi les guerrières, il y a aussi un conflit de pouvoir entre Qacha, la chef et Izuke, son second. Ce conflit va se reporter entre Parker et Bashir…

 

Par berthold, le 2 décembre 2012

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Notre avis sur AMAZONES (LES) #1 – Chapitre 1

Les Amazones est une œuvre conçue par Clarke (Mélusine, Sales petits contes…) et Ludo Borecki au dessin.
Ce récit est divisé en deux tomes qui nous renvoient pendant la guerre de Crimée en 1854 et et qui nous raconte la mission du lieutenant Parker et de ce qui va lui arriver à ce moment là.

Le scénario de Clarke se focalise surtout sur une histoire de pouvoir, de combat de chef qui se déroule, d’une part entre le lieutenant et son scout, puis entre Qacha et Izuke.
Le sujet de cette guerre a rarement été utilisé dans la bande dessinée et c’est une excellente idée qu’a eu Clarke de poser les bases de son récit dans cette période historique.

Son intrigue est vraiment prenante. Son histoire est belle. Elle est dure, rude mais humaine. On assiste à un combat pour survivre, un combat pour le pouvoir et même quelque part à de l’amour.
"Les amazones" vous prend dès les premières pages. Le suspense est assez costaud. Clarke prouve qu’il est un excellent conteur dans la veine d’un Hugo Pratt, entre autres.

Le dessin de Borecki est intéressante à plus d’un titre. Il s’approche d’un style semi-réaliste. Il me fait penser à Conrad période Raj. Il a un style efficace, frais, clair et vraiment séduisant. L’amateur y trouve une mise en page réussie et une mise en scène qui met en avant le rythme du récit.

Ce premier chapitre est une excellente surprise qui donne envie de lire la suite de cette saga. Cela tombe bien puisque le second chapitre est sorti en même temps. Une bonne occasion de profiter grandement de ce récit surprenant.

 

Par BERTHOLD, le 2 décembre 2012

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