AMAZING BIBI (THE)
Tome 2

Bibi est un garçon qui a la spécificité d’avoir atteint ses seize printemps et de vivre dans une normalité qui n’appartient qu’à lui. Poursuivi par les études, atteint d’une flémingite aiguë qui grève son attention en cours, doux rêveur cosmique, dénigrant la réalité qui l’entoure il se veut malgré tout doté d’une faculté que nombre de ses camarades peuvent fortement jalouser à savoir son imagination. Grâce à cela, tout devient possible pour Bibi, même l’impossible !

Par phibes, le 8 juillet 2020

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Notre avis sur AMAZING BIBI (THE) #2 – Tome 2

Sous le même concept que dans le premier tome, Mo/CDM revient nous livrer pour la seconde fois un nouveau florilège d’historiettes liées à son personnage haut de ses seize années et bas de productivité et de pugnacité, Bibi.

C’est avec un gros sourire en coin que l’on aborde cet album (on a encore en mémoire les tribulations bibiesques du premier volume) et que l’on retrouve le fameux adolescent, chantre de la paresse et de l’inactivité, promis à de nouvelles péripéties indolentes. Sous ses airs de grand béta mal fagoté, Bibi nous ouvre tout grand les portes de son imagination et nous entraîne de l’autre côté du miroir, dans le contraire de ce qu’il est dans la réalité. Tour à tour, scientifique de pointe, chercheur de solutions pour aborder le sexe faible, etc, etc…, l’ado passe par des moments intenses qui valent leur pesant chimérique décalé.

Aussi, cette effervescence intérieure donne lieu à des situations complètement débridées, bêtes et méchantes, délirantes comme sait les mettre en scène Mo/CDM. On se gausse bien volontiers devant une telle inventivité qui fait mouche à tous les coups eu égard à leur tournure éloignée de toute convention, à la risibilité des gags mis en avant, à leurs effets parfois glauques.

Côté dessins, l’artiste reste dans cet univers burlesque qu’il maîtrise pleinement et qui lui permet de coucher sur le papier avec une belle énergie des séquences ubuesques bien expressives. L’humour transpire à chaque vignette surtout grâce au fait que Mo/CDM aime jouer avec le détail gluant qui pimente le message.

Un second volet qui vous fait presque regretter vos seize ans ! Incroyable, non ?

Par Phibes, le 8 juillet 2020

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