ALVIN
Le bal des monstres

Afin de trouver la famille du petit Alvin, Gaston et Le bizarre (Jimmy) l’accompagnent dans un long voyage à travers les États-Unis. Ils finissent par atteindre le Bayou.

Par fredgri, le 22 janvier 2016

Notre avis sur ALVIN #2 – Le bal des monstres

Conclusion donc de cette suite d’Abelard par Régis Hautière et Renaud Dilliès. On reste toujours sur Gaston et le petit Alvin qui finissent par arriver dans le bayou.

Le scénario reste dans une veine extrêmement classique, avec une succession de thème régulièrement ressassés par-ci par-là.
Mais comme pour le premier volume, les auteurs imprègnent le tout d’une nonchalance communicative. On ressent la mélancolie de Gaston, le tempérament houleux du petit Alvin et on voit bien que parfois on est au limite du coup de gueule, toutefois justement les personnages restent complices et posés. On retrouve bien le même schéma maintes fois éprouvé, deux caractères qui s’opposent et progressivement en arrivent à se compléter, chacun se découvrant dans l’autre, avec des petits gestes, des paroles échangées, une complicité qui se créé lentement !
Évidemment, les auteurs continuent de glisser des petites maximes moralisatrices, douces petites vérités qui restent leur marque de fabrique. Ça n’est pas toujours ultra pertinent, d’autant que ça rajoute sans en avoir l’air une touche de solennité un peu pompeuse, un petit côté absurde aussi, qu’on ne retrouve pas forcément dans la caractérisation des personnages !

Ce récit reste malgré tout bien plus épuré et touchant que la première série, du fait justement que les effets sentencieux soient moins présents d’une part, et qu’en plus on se concentre davantage sur un personnage plus linéaire. Même si dans ce deuxième volume on glisse vers ce qu’était Abelard ! L’ambiance est touchante avec des personnages réellement attachants !
Une série qui vient compléter, donc, les Abelard !

Par FredGri, le 22 janvier 2016

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