ALIX SENATOR
L'esclave de Khorsabad

An 11 avant J-C. Ninive. Alix n’a jamais oublié les évènements de Khorsabad. Il ne pensait pas y revenir un jour, pour sauver sa peau.
Un seigneur local, Barzapharnès, a commandité l’enlèvement du sénateur romain. Il espère l’échanger contre de l’or, afin d’entrer en guerre contre Rome. Il espère aussi mettre la main sur le légendaire trésor de Khorsabad. Alix sait forcément où il se cache. Mais torturé, ce dernier ne parle pas, rien ne le fait changer d’avis. Ce soir là, avec l’aide d’un autre prisonnier qui lui rappelle Enak, il parvient à s’enfuir. Poursuivi, il ne peut que trouver refuge dans la cité abandonnée de Khorsabad…

Par berthold, le 6 décembre 2020

Notre avis sur ALIX SENATOR #11 – L’esclave de Khorsabad

Khorsabad. C’est dans cette cité que tout a commencé pour Alix. Il etait normal que Valérie Mangin y ramène le héros.

Ce tome 11 est une bonne surprise, un bel hommage à la série imaginée par Jacques Martin. Cette aventure nous fait passer un très bon moment. La scénariste imagine divers rebondissements et surprises. Nous nous attendions pas à une telle histoire.
L’idée d’utiliser un personnage qui ressemble à Enak jeune est une bonne idée, elle sert parfaitement l’intrigue.
Ce tome nous donne aussi quelques belles scènes d’action. Certains passages sont assez étonnants. Le contexte historique est d’ailleurs utilisé à bon escient. Mangin met aussi en scène un personnage fort en la personne de l’égyptienne qui accompagne Alix.

Tout est formidablement mis en image par Thierry Deparez, au sommet de son art. Les pages sont belles, la visite à Khorsabad, par exemple, nous en met plein les yeux. Le rythme sert comme il faut l’intrigue. Les ambiances couleurs de Chagnaud apportent un plus à l’ensemble. Cet artiste est devenu LE dessinateur de l’univers d’Alix. La série-mère n’arrive pas à un tel niveau graphique, même si, déjà, elle est quand même assez élevé.

Ce retour à Khorsabad en compagnie du sénateur Alix nous offre un très bon récit d’aventure riche en péripéties et rebondissements.
Un récit à lire sans hésiter un moment !

 

Par BERTHOLD, le 6 décembre 2020

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