ALIX (HACHETTE)
Le Sphinx d'or

Après être revenu en Gaule pour rejoindre le village de son père Astorix, qui a disparu depuis, Alix va très vite se rendre compte que ses prétentions (prendre la place de son père aux commande de ses troupes) vont nourrir pas mal de ressentiments de la part des autres chefs. Les choses lui échappent donc un peu et il se retrouve à nouveaux capturé par les romains qui le mènent devant Jules César. Ce dernier a beaucoup d’amitié pour le jeune garçon. Il lui confie donc une bien étrange mission, aller en Egypte, démêler le mystère qui se cache derrière un non moins mystérieux Sphinx d’Or. De tout ses agents envoyés sur place aucun ne donne plus de nouvelles !

Voilà donc Alix qui va rejoindre le pays du Nil, y faire de nouvelles rencontres et qui sait, peut-être même en retrouver certains autres !

Par fredgri, le 30 janvier 2012

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Notre avis sur ALIX (HACHETTE) #2 – Le Sphinx d’or

Second album de cette collection hebdomadaire et second plaisir de lecture qui se renouvèle. Ici le ton est bien plus assuré, l’histoire est passionnante d’un bout à l’autre, à peine troublée par quelques gros pavets peut-être indigestes, même si, au fond, ça n’est pas si fréquent que ça et même si le lettrage très froid n’arrange pas le problème.

Ici on retrouve donc un Alix qui s’est affranchis de sa précédente aventure. Au début il veut encore croire que cette expérience lui a donné suffisamment d’assurance pour pouvoir espérer devenir un chef, et il lui faudra tout de même continuer à vivre quelques histoires formatrices. Bon, l’effet est aussi assez rapidement oublié dès que César responsabilise Alix en lui confiant une mission qui devrait, pourtant, n’être confié qu’a un groupe d’agents très expérimentés, par un jeune esclave débrouillard tout juste affranchis. On mettra ça sous le couvert du cachet de la fiction d’aventure…
Il s’avère simplement, aussi que cela fonctionne très vite aussi, rien ne peut donc plus l’arrêter ce blondinet, on se croirait presque dans une histoire d’espionnage version James Bond chez les pharaons, sans les gadget bien sur !

D’un point de vue purement formel, le dessin évolue tout autant que le style du scénario. Il gagne en assurance et colle de plus en plus à l’école ligne claire de l’époque, s’affranchissant, là aussi, des autres influences extérieures au studio Tintin. En parallèle les décors sont somptueux de détails réalistes, on sent que Jacques Martin prend plaisir à se documenter, à rendre les choses très fidèles à ce qu’elles étaient jadis. Cet album est donc certainement celui qui marque les vrais début du personnages tel qu’on va ensuite le connaître et l’apprécier. La série prend son élan et c’est palpable !

Comme pour le premier volume, ici nous retrouvons le dossier de 8 pages qui parle davantage des débuts de Jacques Martin chez Tintin, de ses rapports avec Hergé. On a un petit sentiment de redite, mais les informations sont sympas tout de même !

Bon, la semaine prochaine le tarif passe à 7,99€, sera-t on encore au rendez-vous ?

Par FredGri, le 30 janvier 2012

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