ALIM LE TANNEUR
Le vent de l'exil

Bul et sa petite famille sont parvenus à se réfugier dans les montagnes du nord, loin de la cité de Brahmalem. Et pourtant, les forces impériales menées par le redoutable Torq Djihid font route vers les montagnes hostiles pour mener les populations sur la voie de Jésameth. Mais Le pouvoir en place, la nef Iasoubine veut récupérer Alim et sa famille.
Car depuis leur évasion, la ville de Brahmalem subit la furie des éléments. Il faut châtier les seules personnes responsables de ces maux. Mais dans l’ombre Khelob le victimaire ne l’entend pas comme ses pairs.

Par eric, le 1 janvier 2001

Notre avis sur ALIM LE TANNEUR #2 – Le vent de l’exil

Après un an et demi d’attente voila que revient dans nos boutiques Alim le tanneur. L’attente n’aura pas été vaine. Mais je vois déjà les clameurs qui s’élèvent pour demander où sont passées les couleurs chatoyantes du premier tome. C’est vrai que cette superbe palette de couleurs manque, mais les couleurs des paysages mises en place dans ce nouveau tome sont tout aussi réussies. J’aimerais que les couleurs informatiques de certaines bédés soient aussi réussies que celles-ci. Au final, on aurait presque le sentiment d’être en face d’un dessin animé que le studio Ghibli ne renierait pas.
Quant au dessin, il est toujours aussi beau. Le trait est en rondeur et très fin, le passé dans l’animation de la dessinatrice y est peut-être un peu pour cela et se travail rend les personnages toujours aussi attachants.
Mais l’histoire aussi est touchante, même si l’effet de surprise est passé, je ne pensais que ce tome produise le même effet. Et pourtant, les injustices et l’intolérance qui émanent de cet album ne laissent vraiment pas indifférents. Et le personnage de Bul, avec sa naïveté enfantine parvient encore à toucher la corde sensible en chacun de nous.
Ce tome est aussi bon que le premier, et il ajoute une petite touche d’aventure qui n’est pas déplaisante du tout.  A noter que pour la sortie de ce tome, une nouvelle édition du premier volume est réalisée avec une couverture qui rend beaucoup plus justice au travail des coloristes.

Par Eric, le 18 mars 2006

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