ALICE AU PAYS DES SINGES
Livre III

Pour retrouver le chemin qui doit l’amener à sa maman, Mère Nature a remis un caillou précieux à Alice qui, contente de revenir chez elle, s’est ensuite engouffrée dans la gueule de son ami le tigre. Malheureusement, Alice a la surprise d’avoir échoué dans une maison qui n’est pas la sienne et s’est retrouvée face au méchant loup qui, en peu de palabres, l’avale d’un coup. Dans l’estomac, elle rencontre Solange toute vêtue de rouge. Ensemble, elles trouvent le moyen de ressortir du ventre de la sinistre bête et s’enfuient au château. Pendant ce temps, dans le souterrain du pays des singes, Eddy le mandrill se félicite du retour d’Alice chez sa maman et partage sa satisfaction avec le Tigre. C’est alors que Mère Nature leur avoue qu’elle a menti à Alice et que celle-ci s’est peut-être égarée dans un autre univers. Ni une ni deux, Eddy décide de partir à la rescousse de sa jeune amie. Assurément, l’aide de ce dernier ne sera pas de trop pour qu’Alice puisse recouvrer son monde.

Par phibes, le 12 mai 2015

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Notre avis sur ALICE AU PAYS DES SINGES #3 – Livre III

La quête de la sémillante petite Alice (qui recherche le moyen de retrouver le chemin de sa maison) se poursuit et s’achève avec ce troisième tome. On la retrouve juste après que cette dernière ait abouti précédemment dans une bâtisse qui n’est pas la sienne et qui se veut squattée par un animal aux dents longues.

Tebo garde le cap de son aventure à la Lewis Carroll, transportant son jeune lectorat dans les retranchements habituels, à la fois loufoques et totalement inspirés. Et à ce titre, l’on perçoit sans équivoque que le scénariste s’amuse encore énormément à faire transiter sa petite héroïne par des univers complètement absurdes et à lui faire faire des rencontres totalement délirantes. Pour cela, tout en animant ses personnages sortis d’une imagination puérile, il continue à faire de très gros clins d’œil aux contes populaires que tout un chacun connaît (Le chaperon rouge, le Chat botté, Jack et le haricot magique, la Barbe bleue, le joueur de flûte d’Hamelin, Blanche-Neige…) en les façonnant à sa manière, en les amalgamant généreusement et en les restituant sous la forme d’une histoire humoristique et bien moderne.

La fin de la quête d’Alice reste, comme il se doit, emplie de bons rebondissements. Tebo gère son récit avec simplicité, au gré d’une fantaisie qui fait mouche à chaque planche. Le duo entre Alice et Eddy fonctionne parfaitement et donne l’occasion de jouer sur une improbabilité originale et sur une candeur des plus profitables.

Il va de soi que Nicolas Keramidas, muni de bonnes intentions, se complait dans cette richesse graphique (trait et colorisation) que les plus petits apprécient grandement. L’imaginaire qu’il met en avant reste dans des dispositions picturales toujours aussi insolites qui confortent le côté puéril de la quête d’Alice. Les personnages qui accompagnent cette dernière ont un abord vraiment rigolo et les univers dans lesquels ils déambulent loufoques à souhait.

Un pur rafraîchissement qui comblera aussi bien les petits que les grands.

Par Phibes, le 12 mai 2015

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