ALDEBARAN
La catastrophe

Aldébaran est la première colonie terrienne hors du système solaire.
Malheureusement, c’est également la dernière : la Terre décida de ne plus organiser de voyages après que plusieurs vaisseaux ont disparu corps et âme. Le processus "Benevide" qui permet les voyages au-dessus de la vitesse de la lumière ne fonctionnait plus correctement, et devant l’ampleur des coûts, tout fût stoppé.
Pire, un siècle plus tard, le satellite de communication d’Aldébaran cessa de fonctionner et tout contact fut rompu avec les terriens.
Se repliant sur ses seules ressources, Aldébaran est devenue une dictature qui régente la vie de ses habitants, encourage les naissances et contrôle l’information.
Jusqu’au jour où de biens étranges phénomènes naturels se produisent…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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2 avis sur ALDEBARAN #1 – La catastrophe

Magnifique premier tome !
Leo a construit une superbe histoire de SF, crédible au plus haut point. Avec des personnages très humains dans leur comportement, les relations sont très souvent mises en avant, mettant en relief la complexité de la situation : Celle d’une colonie livrée à elle-même sur une planète encore bien mystérieuse.
Il est étonnant de voir le « bond en arrière » que connaît la colonie : d’un côté, il y a des véhicules terrestres modernes, mais aussi des vieilles carrioles à vapeur, ou bien des voiliers pour la pêche. Il n’y a pas de téléphone, les réseaux de communications sont minimes.
En fait, Leo met l’homme face à la société qu’il a construite, une société de consommation. Qu’adviendrait-il si cette technologie venait à disparaître, toute ou en partie?
Le ton dramatique est d’autant mieux posé que dès ce premier tome, les catastrophes tombent une à une sur les frêles épaules de Marc et Kim. En ayant choisi volontairement des protagonistes jeunes, inexpérimentés et fragiles, Leo nous touche d’autant plus.
Les dessins sont parfaits à mon goût : j’aime beaucoup son coup de crayon, un peu statique peut-être, mais tellement expressif.
Un petit truc que je trouve très fort : la manière dont ses personnages pleurent. Ce sont de grosses larmes comme dans un mauvais mélo. Mais là, ça fonctionne vraiment très bien (en tout cas avec moi).
Enfin, bien sûr, le côté SF est assuré par la mystérieuse Mantrisse, cause de cette fameuse catastrophe et qui agit sur l’environnement d’Aldébaran. Qu’est-elle ? Hostile ? Curieuse ? Intelligente ?
Et bien il faudra attendre le tome 2 pour le savoir…

Par PATATRAK, le 14 mai 2003

Suite à la lecture de quelques tomes de la série Betelgeuse, j’avoue que j’étais resté sur ma faim de ne pouvoir continuer à lire la suite. Alors je me suis tourné tout naturellement vers une autre série de Léo, qui me semblait très fortement apparentée, et pour cause, puisqu’elle se passe dans le même univers et est antérieure.
Je dois dire que je n’ai pas été déçu du tout, et pour cause, le dessin est somptueux, léché mais pas lisse pour autant, et les couleurs sont tout de même magnifiques à mon avis. Bref, un bel ouvrage graphiquement parlant, mis à part cette propension de Léo a faire des cases un tout petit peu trop figées en règle générale, mais bon, on passera sur ce détail qui ne nuit que peu à la lecture.
Du point de vue de l’histoire, je dois bien admettre que l’imagination de cet auteur est plutôt fertile. Un soupçon d’amour, de l’aventure, un peu d’action, mais très peu, juste ce qu’il faut, et un univers très très bien pensé. La faune et la flore sont vraiment dépaysantes, et la planète sur laquelle se déroule l’histoire est doté d’un environnement cohérent, c’est peut-être ça et l’originalité de la faune et la flore qui fait la force de ce récit.
Enfin, en tout cas, il ne me reste plus qu’une chose à faire… dévorer les tomes suivants ;o)

Par Siam l'Archiviste, le 13 février 2004

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