ALCYON
Le collier d'Harmonie

A Sycione, le conseil des tribus des Dèmes est houleux. Accusée à tort d’un outrage, la cité doit se soumettre à la volonté du tyran Orthagoras qui a machiavéliquement orchestré cette offense. Afin de dissimuler sa lâche implication, il met en avant un oracle de la Pythie qui énonce que les deux chefs de tribus devront retrouver le collier d’Harmonie, cadeau empoisonné, funeste pour ses propriétaires, qui fut offert autrefois aux hommes par les Dieux et le ramener à Delphes.

Par olivier, le 8 mai 2014

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Notre avis sur ALCYON #1 – Le collier d’Harmonie

Kléon et Tobias sont les deux représentants des tribus, irrécupérables querelleurs, ils ne peuvent avoir de discussion sans se traiter de tous les noms. Ils ont pourtant un point commun, ils ont tous les deux un enfant qui sont inséparables depuis l’enfance.
Alcyon et Phoebe, espiègles gamins qui n’hésitent pas à défier les règles et à bousculer les convenances ont l’esprit d’aventure et ne sont pas encore sclérosés par la politique et les aprioris.

Alors que toute l’assemblée tombe d’accord pour dire que le collier d’Harmonie n’est qu’un mythe et que se lancer dans la quête d’un objet qui n’existe pas relève de la folie, les deux jeunes grecs décident de partir à l’insu de tous afin de sauver leurs pères qui ont décidé de se présenter en tant qu’otages auprès du tyran Orthagoras.

Ce sera le début d’une folle équipée.

Après avoir installé rapidement les caractères des principaux personnages, les deux adolescents et leurs pères respectifs, ainsi que le but de leur mission, Richard Marazano nous entraine très vite dans l’aventure où les deux jeunes inconscients foncent tête baissée.
Mais quel est donc le pouvoir de ce collier que tous nient exister, tous sauf peut-être Orthagoras qui envoie des mercenaires aux trousses des enfants pour les éliminer.
C’est une immersion dans la Grèce antique, celle des Dieux, des Titans et des Harpies mais loin des héros classiques. Pas de rois, de princes ou de demi-dieux dans ce récit mais des gens simples qui s’embarquent dans une quête aux retombées insoupçonnées car les Dieux n’ont peut-être pas fini de jouer avec les hommes.
Le trait de Christophe Ferreira, qui flirte par instants avec le dessin d’animation, colle parfaitement à cette équipée. Le récit gagne en rythme et en fluidité tout en mettant particulièrement bien en avant les rapports parfois teintés d’humour qu’entretiennent les personnages.

Une nouvelle série, très animée, dont le second tome est prévu pour cette année.

Par Olivier, le 8 mai 2014

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