ALAMO
Une aube rouge

Fin février 1836. Les troupes mexicaines s’installent autour du Fort Alamo.Le colonel Travis, qui observe l’ennemi prendre position, voit qu’ils hissent le drapeau rouge sur le clocher, ce qui signifie que l’armée de Santa-Anna ne fera pas de quartier !
Louis Rose a fait un prisonnier. Ils le font parler pour apprendre comment est composée l’armée mexicaine. Travis envoie une lettre au général Houston pour demander de l’aide. Mais de toute façon, Ils tiendront jusqu’à la mort.
Louis Rose observe tout cela. Lui, il sait comment cela doit finir. Houston lui a confié une mission et il compte bien la mener à bout. Mais surtout, il doit rester en vie.

 

Par berthold, le 2 septembre 2012

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Notre avis sur ALAMO #2 – Une aube rouge

Remenber Alamo !
Un moment de l’histoire qui m’a toujours passionné. Et ce à cause du film de John Wayne sorti en 1960 avec la superbe musique de Dimitri Tiomkin. Il y a aussi eu, ensuite, le film de Hancock qui présentait un autre version de cette bataille.

Ici, le scénariste Dobbs nous présente une autre vision en mettant en avant le personnage de Louis Rose, un français, qui a réellement existé et qui aurait été à Alamo. D’ailleurs, selon la légende, on le nommerait "le lâche d’Alamo".
Fort de ce point de départ, Dobbs construit un récit solide, crédible et nous dit qu’elle aurait pu être le rôle de Rose lors du siège.
C’est vrai que lorsque j’ai lu le tome 1, je n’arrêtais pas de me demander quelle était sa mission. Qu’est ce que lui avait confié Sam Houston ? En lisant ce second opus, on comprend mieux ce qu’il devait faire. Il joue un rôle important dans ce qui sera, plus tard, l’état du Texas.
Alors, que fait il ? Ca, je ne vous le dis pas, je préfère vous laisser le découvrir par vous même. Dobbs nous maintient dans un suspense bien conçu pour vous raconter la fin du siège.
J’ai été très surpris et j’ai beaucoup apprécié cette conclusion. Dobbs réussi à nous faire vivre de l’intérieur le siège d’Alamo. Il s’appuie aussi sur les héros principaux de ce siège : David Crockett, Jim Bowie et Travis. Par contre, le Bowie de Dobbs est bien plus un salopard qu’un héros. Le personnage de Sam Houston a lui aussi un sale rôle ici. Sans vous dévoiler la fin, sachez que ce que l’on voit dans les appartements secrets d’Houston donne une idée du personnage.
Le scénario est toutefois un modèle du genre. Il montre que la collection 1800 n’est pas qu’un sujet de détectives face à des créatures démoniaques.

Cette fois-ci, on ne retrouve plus que Darko Perovic au dessin. Mais là encore, le graphisme fait merveille. Les planches sont d’une grande efficacité. Les scènes importantes, celle de la bataille sont assez impressionnantes. Les couleurs de Simon Quemener font bien ressortir le drame et la violence de Fort Alamo.
Il faut aussi souligner cette superbe couverture signée Gerald Parel. Elle est d’une rare puissance visuelle qui annonce toute la violence du drame qui s’est joué dans les murs de l’ancienne  mission d’Alamo.

Au final, je vous conseille cette oeuvre, Alamo, de Dobbs et Perovic. C’est l’une des belles surprises de la collection 1800 qui dévoile en Dobbs un scénariste à suivre de près.
Venez découvrir quel fut le rôle joué par Louis Rose à Alamo et comment le Texas s’est construit.

 

Par BERTHOLD, le 2 septembre 2012

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