AKUMETSU
Volume douze

Dans un Japon hyper-corrompu au niveau politique comme au niveau d’autres instances importantes, un mystérieux groupe appelé Akumetsu joue les justiciers en punissant ceux qui profitent du système à des fins d’enrichissement personnel.

Bien qu’Akumetsu opère de manière parfois ultra-violente, ce qui lui vaut d’être classé entreprise terroriste, son action n’est cependant pas redoutée par la population qui ne se sent pas visée et qui, au contraire, profite de ce nettoyage éthique. Le problème pour les autorités et la police, c’est qu’à chaque fois qu’un membre de ce groupe agit, il se suicide ensuite, réduisant à néant le risque de démantèlement du réseau.

La dernière cible en date d’Akumetsu est l’ancien ministre de la santé, M. Hirokiro, qui avait à l’époque de son mandat autorisé la diffusion d’un produit que les analyses montraient pourtant comme ayant une teneur énorme en germes hépatiques et que les autres pays avaient interdit depuis très longtemps.

Katsuragi est un garçon brillant âgé de 15 ans, mais il se sait condamné. Ayant suivi un traitement à base de ce produit frelaté, il a contracté un cancer du foie. Un soir, il va l’apprendre à son ami Shô et va ensuite se jeter devant lui sous un camion ! Il sera alors sauvé in extremis par Shô qui mourra à sa place sous le véhicule.

Quelques jours plus tard, Shô va réapparaître. Katsuragi, abasourdi, lui demandera des explications : il sera conduit par le "ressuscité" dans un endroit secret bien spécial…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur AKUMETSU #12 – Volume douze

En apercevant la jaquette de ce douzième volume de la série Akumetsu, j’ai naturellement pensé au Blackjack d’Osamu Tezuka. Je n’ai d’ailleurs pas été étonné de trouver dans la bande dessinée une référence à ce héros bien connu des amateurs de manga !

C’est avec ce douzième volume que j’ai découvert cette série Akumetsu des éditions Taïfu Comics. Et bien, laissez-moi vous dire que parfois, le hasard fait très bien les choses, car j’ai fortement apprécié ce volume, et cela pour différentes raisons.

La première, c’est que malgré ma méconnaissance des tomes précédents, j’ai pu "prendre le train" en route sans difficulté. En effet, tout est très compréhensible et ce tome aurait été un volume un que je n’y aurais peut-être vu que du feu !

La seconde raison est "multiple".Tout d’abord, j’ai été séduit par le dessin réaliste et très dynamique qui est mis en page de façon très cinématographique. Ensuite, j’ai beaucoup apprécié l’histoire et son concept. Shô, en Zorro moderne (mais aussi bien moins scrupuleux que le Don Diego masqué !) et immortel de par son état (des révélations "techniques" sont au menu dans ce volume !) est un personnage idéal pour ses créateurs qui peuvent ainsi lui faire vivre autant de situations qu’ils le souhaitent, même des situations fatales !

Et surtout fatales, d’ailleurs, observe-t-on : les auteurs jouent en effet à fond la carte du gore-fantastique en piochant à loisir dans la gamme des morts spectaculaires possibles pour leurs personnages, pour notre plus grand plaisir d’amateurs de sang et de frissons !!!

Waouh, ça décoiffe ! Et j’ai l’impression, la bonne impression, qu’on n’est pas au bout de nos surprises ! Comptez donc sur moi pour revenir vous parler des tomes précédents ; et des suivants, aussi !

Attention, titre déconseillé aux lecteurs âgés de moins de 15 ans.
 

Par Sylvestre, le 25 octobre 2008

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