AKUMA TO LOVE SONG
Tome 1

Une nouvelle élève, qui a été renvoyée de la prestigieuse école Sainte-Catholia, arrive au lycée de Totsuka. Elle s’appelle Maria Kawai, elle est jolie, mais elle possède un sixième sens qui l’amène à voir les véritables intentions des personnes qui l’entourent.

Sa franchise lui attire des ennuis dans sa nouvelle classe, et elle se fait harceler par les élèves. Mais Maria n’est pas décidée à se laisser faire ! Et elle n’est pas seule !

Par boukrou, le 10 octobre 2011

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Notre avis sur AKUMA TO LOVE SONG #1 – Tome 1

Akuma to Love Song est un shojo de Miyoshi Tomori tiré du magazine Margaret aux éditions Shueisha. Cette série débuta en 2007 au japon pour se terminer en 13 tomes en mai dernier. C’est donc tout naturellement quatre ans plus tard que Kana nous livre les deux premiers tomes.

Rien qu’en parcourant les premières pages, on comprend que cette série n’est pas un shojo comme les autres. Notre héroïne, Maria Kawai vient d’arriver au lycée de Totsuka après avoir été renvoyée de la prestigieuse école Sainte-Catholia. Contrairement à toutes les héroïnes shojo que nous avons l’habitude de croiser, Maria est loin d’être naïve. Bien au contraire, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et, grâce à son petit talent, va réussir à se mettre tout le monde à dos. En effet, elle est capable de savoir ce que les gens pensent réellement au delà de la couche d’hypocrisie et de mensonge qui les recouvre. Alors attention, n’y voyez pas là quelque chose de surnaturel ou de fantastique, loin de là, mais plus un trait de caractère un peu plus développé chez elle. Son seul problème est qu’elle ne sait pas se taire et donc balance à voix haute aux personnes concernées leurs véritables pensées qu’ils essayent tant bien que mal de cacher, et parfois même qu’ils n’acceptent pas d’eux-mêmes. Devenant ainsi bouc émissaire de ses camarades, celles-ci lui réservent les pires crasses afin de l’humilier le plus possible. Cependant, tant graphiquement qu’au niveau du scénario, ces personnages ne seront que très peu, voire pas du tout, développés. Tout ceci est fait pour mettre l’accent sur Maria, évidemment, mais aussi sur ses nouveaux amis; si tant est qu’on puisse les considérer comme tel.

Alors bien sûr, comme tout bon shojo qui se respecte, on retrouve les traits caractéristiques du genre avec, entre autres, un triangle amoureux qu’on décèle d’emblée dès les premières pages. D’un côté Yusuke Kanda, garçon gentil que tout le monde apprécie qui va tout faire pour que Maria se fasse accepter. De l’autre Shin Meguro, pas bavard pour deux sous, qui possède lui aussi cette faculté d’appréhender la vraie nature des gens mais qui lui sait se taire. On comprend immédiatement de quoi il en retourne : Kanda aime Maria qui aime Meguro, et hop, classique, la sauce Amour, Gloire et Beauté revisitée et ce pendant treize tomes. Heureusement ça ne s’arrête pas là; nos trois protagonistes se révèlent être pleins de ressources et on apprend petit à petit à les connaître; ou en tout cas, c’est ce qu’on croit à l’issue de ce premier tome.

Côté dessin, comme je le disais tout à l’heure, les personnages secondaires sont vraiment mis à l’écart. L’accent est mis sur notre trio et tout particulièrement sur Maria qui, il faut bien l’avouer, est assez réussie. Pas d’arrière-plans hyper travaillés ou de somptueux décors, tout est classique mais efficace.

Pour conclure, c’est un shojo certes, mais qui possède une certaine originalité qui permettra peut-être aux plus frileux comme moi d’apprécier cette série. Le personnages de Maria est attachant et on a envie de voir comment il évolue. Une pointe d’humour et les prémices d’une romance chaotique sont là; tout est mis en place pour faire une série qui plaira aux amateurs du genre, il ne reste plus qu’à voir comment Tomori compte exploiter tout ça.

Par boukrou, le 10 octobre 2011

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