AKIHABARA@DEEP
Tome 1

Kôji Shima est un hacker d’une vingtaine d’années. Il cherche du travail et ce n’est pas facile. Il n’a pas de passions ni de compétences particulières et, comme il l’avoue lui-même, il a toujours été transparent vis-à-vis du monde qui l’entoure. Ce sentiment d’inutilité tend à s’accroître au fil du temps.

C’est d’autant plus vrai pour lui que son seul réel talent est la programmation informatique. Malheureusement, la justice lui a interdit de toucher un ordinateur durant cinq années. C’était il y a quatre ans, suite à des actions de piratage informatique. Il ne lui reste donc pas grand talent à proposer aux employeurs.

C’est en faisant ce constat qu’il erre, ce jour-là, dans les rues du quartier de Akihabara, le coin de Tokyo dédié aux nouvelles technologies, le temple des otakus.

C’est ici qu’il va faire la connaissance, par hasard, d’une fille et de deux garçons qui préparent un programme révolutionnaire d’intelligence artificielle. Ils comprennent rapidement qui est Kôji, connu pour être un génie de l’informatique sous le pseudo de Page. Ils lui proposent de créer, avec eux, une société de logiciels, Akihabara@deep.

Alors qu’ils s’apprêtent à lancer leur fameux programme, Digicapi, une société toute proche et mondialement connue, lance un clone de leur bijou. Les quatre jeunes comprennent qu’ils ont été en partie copiés et se lancent dans un combat acharné contre la multinationale. Ils vont devoir faire appel à tout leur talent pour dépasser le géant de l’informatique.
 

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur AKIHABARA@DEEP #1 – Tome 1

Ce manga prend pour décor un quartier fameux de Tokyo, celui dédié aux nouvelles technologies, à l’électronique et aux otakus. Qui sont ces derniers ? Le terme désigne, en fait, les personnes qui consacrent l’essentiel de leur temps à une passion spécifique, généralement en intérieur. Ils développent le culte d’une idole ou la passion exacerbée d’un sujet comme, par exemple, l’informatique, les figurines, les mangas, etc.

Il est beaucoup question, dans le livre, de ces personnes un peu coupées de la société, et plus particulièrement de dingues de figurines et d’accros de l’informatique. C’est le cas du héros, Page, et de ses nouveaux amis qui vont développer un programme révolutionnaire qui va être, en partie, volé par une société inquiète de voir des otakus monter leur entreprise et déstabiliser leur marché.

Si l’intrigue n’apparaît pas totalement innovante (on retrouve le principe classique du « David contre Goliath »), elle est racontée avec efficacité par Ishida. Son sujet est très bien amené et la narration donne envie d’en savoir toujours plus sur ces jeunes et leur projet.

C’est d’autant plus vrai que le manga bénéficie d’un découpage facile à suivre et de dessins des plus agréables. Dommage simplement qu’Akane manque un peu de régularité dans la qualité des traits de ses personnages. Il y a une grande disparité entre les planches du livre. On passe du très bon à des traits parfois plus approximatifs. Mais cela n’entache en rien le plaisir de la lecture, je puis vous l’assurer.

Cette nouvelle série est une bonne surprise. Je vous conseille donc de prendre le chemin d’Akihabara avec Page et de découvrir cette « guerre » informatique. Ses soldats sont peut-être des jeunes en quête de reconnaissance mais, pour le lecteur, ils sont déjà des héros attachants et qui méritent toute notre attention.
 

Par Legoffe, le 12 août 2008

Publicité