AKARAD
L'homme qui devint Loup

Akarad, paisible fermier d’un village primitif de l’antiquité, voit sa femme Natalma et une autre villageoise enlevées sous ses yeux. Il est gravement blessé. Le village le tient pour responsable et lui retire son nom. Il devient « le boiteux » et rêve de se venger.
L’occasion va lui être donnée par un vieil homme qui le rachète au village et lui rend son nom, et lui demande simplement en échange de se venger.
Akarad va alors découvrir l’immensité du monde, et son impuissance face à des hommes de civilisations supérieure.
Pendant ce temps, Natalma est devenue la favorite du riche marchand qui conduit l’expédition dont le but était de ramener des esclaves. Elle prend goûts à sa nouvelle vie de richesse.

Par TITO, le 1 janvier 2001

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2 avis sur AKARAD #1 – L’homme qui devint Loup

Akarad est le premier tome d’une série « historique » (i.e. située dans un passé réaliste ou présenté comme tel), aux traits et aux couleurs soignées, et à l’ambiance proche d’un « Vae Victis! ».
Le thème est très classique : la vengeance du simple fermier contre ceux qui ont enlevé sa belle. Mais ici ce n’est ni Thorgal ni Conan, c’est Akarad. Son premier fait d’arme est de se casser la jambe, puis il se fait capturer bêtement, est sauvé par un enfant, se retrouve capitaine d’un rafiot en compagnie d’autres pauvres hères à côté de la plaque etc… Bref des aventures palpitantes pour un looser intégral, parti courir après sa blonde, pas bien plus fine que lui, et qui l’a bien vite oublié dans les riches soieries d’une civilisation supérieure à la sienne…
C’est donc une histoire très décalée, mais sans humour direct, assez intéressante à lire même si certaines ficelles du scénario sont énormes (les coïncidences finales m’ont beaucoup fait sourire). Le dessin est agréable mais certains détails m’ont un peu choqué (le ciel nuageux informatique recollé à plusieurs endroits).
En résumé j’ai apprécié le ton à part, cette espèce de réalisme-pessimisme, cette allégorie de l’homme face à la muraille et tentant de l’abattre à mains nues, comme si les auteurs cherchaient à nous dire « si tu viens du tiers-monde et que tu es pauvre, con et boiteux et que ta femme part aux US avec un mec riche, puissant et intelligent, reste chez toi, ça vaut mieux »…

Par TITO, le 26 juin 2003

Comme Tito le précise juste au dessus, « Akarad » c’est l’histoire d’un looser complet pas très fufute, accumulant connerie sur connerie, le tout sur un ton qui se prend très au sérieux.
C’est peut-être justement ce manque d’humour qui renforce l’aspect maladroit de cet album bourré de trucs tellement énormes (du style, la fille qui veut s’enfuir du bateau de ses agresseurs et qui se prend les pieds dans des cordages etc.) que je ne suis pas arrivé à trouver une once de cohérence dans la trame grossière de cette histoire ! C’est un mélange de recettes mille et une fois rabachées, d’ambiance désillusionnée (le seul aspect vraiment intéressant en fait) et de leçons maladroites sur la force de la volonté, sur la faiblesse humaine. Bref c’est une curiosité un peu atypique mais pas trop tout de même 😉
Pour les dessins, là aussi on se trouve face à un style réaliste qui se cherche encore, c’est assez souvent maladroit et surtout ça manque de vie !
Peut-être en effet aurait il fallu mettre franchement plus d’humour, histoire de bien jouer sur le côté décalé de ce héros, ça aurait relevé l’ensemble et surtout ça aurait gommé ce côté « tragique » vraiment de trop !
On attendra la suite pour voir l’évolution de cette série !

Par FredGri, le 15 septembre 2003

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