Journal d'un inventaire

Qu’ils soient vieux ou jeunes, hommes ou femmes, qu’ils aillent travailler ou qu’ils préfèrent rester assis devant leur ordi, qu’ils attendent le bus ou qu’ils soient dans la rue, chacun à leur façon sont à prendre comme ils sont, avec leur travers, cet égoïsme omniprésent, ce sens de l’absurde…

Par fredgri, le 22 mai 2013

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Notre avis sur Journal d’un inventaire

En parfait observateur de la société qui l’entoure Lénaïc Vilain n’épargne personne, et les portraits qu’il brosse au travers de ces gags d’une planche nous parlent à tous tant ils touchent juste à chaque fois. Il dépeint l’égoïsme humain, ces paradoxes parfois absurdes qui sont le reflets d’une société quelque peu nombriliste, qui ne se remet pas forcément en question. Néanmoins, grâce à des chutes qui fonctionnent tout de suite et à cet humour décalé, cela fait toujours mouche.

Ainsi, l’auteur explore chaque comportement qu’il a observé autour de lui, sans concessions, mais sans cruauté non plus, le tout avec beaucoup de lucidité. Je ne dirais pas forcément qu’on finit par s’attacher à ces quidams, juste qu’ils nous sont terriblement proches dans leurs travers, même si tout est bien évidemment poussé, exagéré. Mais ces gags résonnent en nous, ils nous parlent et ces divers détournements permettent de poser un regard assez critique à cause de l’égocentrisme des personnages pour qui rien n’a guère d’importance en dehors d’eux même.

Cet album se lit donc avec énormément de plaisir, tranquillement ! C’est très rigolo et finalement très sympathique malgré le ton parfois sévère qu’utilise l’auteur.
Pour les curieux !

Par FredGri, le 22 mai 2013

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